Des élus français de droite et de gauche se seraient rendus auprès du président syrien Bachar Assad ce mercredi, a indiqué le quotidien français Le Monde. Parmi les élus, Jacques Myard, membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Gérard Bapt, président de l’association d’amitié franco-syrienne ainsi que le sénateur UMP,Jean-Pierre Vial. Ils auraient également rencontré le président de l’Assemblée du peuple, Mohamed Jiham Laham, et avec le mufti de la République, Ahmed Badreddin Hassoun. Le Quai d’Orsay a de son coté dénoncé cette visite, indiquant que cela n’engage en rien la politique extérieure de la France, malgré à de nombreux appels à une révision de la politique menée à l’égard de Bachar el Assad.
Considéré comme infréquentable en 2012 suite à la répression des manifestations du printemps arabe, le président syrien était jusqu’à présent boycotté par les représentants officiels français, un point de vue cependant non partagé par d’autres pays de l’union européenne, l’Espagne entretenant par exemple toujours une ambassade à Damas. La rebellion syrienne ayant largement tourné au profit d’organisations liées à Al Qaïda comme Al Nosra ou au profit de dire la liste de l’État islamique Levant d’Irak, acronyme de Daech, Bachar el Assad semble être à l’heure actuelle, l’une des seule alternatives dans les combats contre les groupuscules terroristes.
Des armes toujours promises en avril
Par ailleurs, Paris confirme également la livraison en avril d’armes à destination de l’armée libanaise, en réaction à certaines rumeurs remettant en cause la validité du contrat signé. Parmi les premiers équipements qui seraient livrés, des navires, des hélicoptères de combat, des transport de troupes ainsi que les munitions qui leurs sont destinés. Ces livraisons en trouver dans le programme franco-saoudien de 3 milliards de dollars d’aide à l’institution militaire libanaise, qui fait actuellement face aux groupuscules terroristes Al Nosra et Daech, dans la région d’Arsal à proximité immédiate de la région syrienne de Qalamoun.
Selon les analystes, c’est dernière prendrai des conditions climatiques favorables qui interviendraient vers la moitié du mois de mars, afin d’attaquer le Liban et notamment les localités d’Arsal et de Brital, afin de pouvoir s’ouvrir des routes d’approvisionnement en armes et munitions vers les fermes de Chébaa et le Golan. Un émirat islamique pourrait également être proclamé par l’organisation terroriste Daech. Les services de renseignement occidentaux s’attendent aussi à une recrudescence d’attaques terroristes visant notamment les ambassades de pays occidentaux et de pays arabes à Beyrouth et la banlieue sud la capitale libanaise, fief du Hezbollah.
Je ne suis pas certain qu’il faille couper toute communication avec Bachar Al-Assad… Plus on est dur avec quelqu’un, plus il a de raisons de rester dur ! L’initiative de nos députés est peut-être bon signe : ils sont mieux placés que moi, citoyen, qui n’ai pas prévu d’aller voir ce qui se passe vraiment en Syrie ! Pourquoi attendre que ce dirigeant se calme tout seul ? Pourquoi attendre qu’il soit battu militairement (avec tous les morts que cela implique) ? Il faut peut-être manier la carotte et le bâton, construire l’avenir sans se bloquer sur les divergences. Rien ne vaut la communication et les échanges économiques ; ils peuvent amener à des compromis, puis des accords plus larges, etc , jusqu’à la paix.