Fighting or prevailing terrorisms?

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“The situation in Syria may have an element of realpolitik to it, but it is also about two worldviews..America sees global instability primarily as the result of authoritarians’ desperate attempts to preserve a doomed status quo, while Moscow blames Washington’s obsession with democracy..
Russia, the successor of the revolutionary Soviet Union, has given up on the power of the people.” (1 ).

L’intervention russe en Syrie révèle t-elle l’installation attendue du contrepoids militaire face aux incertitudes européennes et aux ratages de l’administration américaine? Le maître du Kremlin est-il incontournable car décisif pour la gérance du chaos sanglant? Va t-il, en renforçant son appui au régime syrien favoriser par un dialogue au sens unique le contournement des problématiques multiples, saillantes et aiguës? Les grandes puissances persévèrent à justifier le droit de leurs interventions selon des volontés arbitraires.

Cependant, peu importe la marche de certains régimes quand ils se prémunissent en graves fragilités. Ils deviennent tôt ou tard des pions qu’on utilise sur l’échiquier des intérêts stratégiques; locaux, régionaux et internationaux. Les pays en voie de développement paient encore la facture des abus permis jusqu’à devoir réserver la pourriture des échecs flagrants aux guerres des autres. De l’épuisement des adversaires à la marche des grandes puissances, s’impose la transition diplomatique des dirigeants de monde. Leurs paroles laissent traîner des intentions sans les actes utiles. Ils prêchent la paix au Moyen Orient pour assurer la répartition de leurs accords et tester la limite des désaccords. Les alternatives radicales pourrait-elles transparaitre comme cette forme d’action salutaire suprême au rétablissement de l’ordre si le combat du Tsar Putine se confond à une “guerre sainte”?!

(1) Ivan Krastev, 7th of october, NY times.

Joe Acoury.

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