La pragmatique nationale pour l’indépendance.  

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Le Liban est un pays “démocratique” où l’on pratique les prouesses individuelles sans la priorité de définir ensemble pour agir et servir l’unité nationale libanaise! Aujourd’hui, des politiques essoufflées cherchent à rénover les apparences en empruntant l’élan et les paroles de penseurs issus de la société civile! Certains auront beau faire, défaire, refaire, déconstruire l’application des lois jusqu’à l’usurpation de leurs sens pratique, ils persévèreront la marche arrière dans le maintien des héritiers et des promesses verbales! La République perd à vue d’oeil la raison d’être de sa constitution. Pourtant, des réunions pour introduire des ententes selon des perspectives, sont-elles des axes définitifs ou des ponts provisoires? A quoi nous sert-il de cogiter sur le “pourquoi” au lieu du comment bien faire et vite quand on veut répondre à tant de crises qui submergent la population?

Réfléchissons à ce qui pourrait nous unir tout de suite et non plus nous distraire à observer des “principes” et des “appartenances” raffermies en silence et en privé. Avant d’être citoyens du Liban; Les chrétiens, les musulmans, les quelques juifs, les athés, les agnostiques, nous sommes avant tout des créatures du genre humain!  A toi libanais qui habite sur ce territoire, pourrais-tu avant qu’il ne soit trop tard, prendre part à l’aménagement collectif de la sécurité, confirmer des échanges constructifs basés sur la logique, la cohérence, la modération et préserver la richesse de tes différentes cultures? Oui, les conflits que tu subis ne sont plus la priorité qu’il te faut gérer mais le contraire. A négliger les dissensions, en faveur de ce qui constitue la force, les dispositions à façonner une vie décente et la tranquilité entre nos composantes contre quiconque les menace! Cependant, de vrais échanges civilisés ne peuvent valoriser un raisonnement national que sous le toit d’une démocratie autrement agréée et définie. Le bon sens et la pragmatique du pouvoir est de devoir rétablir l’indispensable état de la citoyenneté autant que celui de la présidentielle!

Au nouveau “conseil national des indépendants du 14 Mars”, ces écrivains, poètes, penseurs, artistes, professionnels de tant de domaines et ces bienfaiteurs, travaillent déjà sans relâche à concilier le meilleur des autres partenaires de la nation. Il est grand temps de développer un immense chantier humain pour des constantes nécessaires car fructueuses, que nous défendrons, noir sur blanc: “Interdiction de laisser les mésententes interférer avec nos accords essentiels! Quant au ” cadre civil moderne” et “la liberté de tout lien, de toute contrainte communautaire”, pourraient-ils se valider sans la démarcation définitive des politiques conflictuelles et stériles? Comment correspondre à la volonté d’une “force civile efficace” sans l’urgence d’un consensus national? Il serait alors exclusivement articulé pour définir et défendre des comportements voués à l’indépendance!

Joe Acoury

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