Un président fort au Liban ne pourrait être dissocié d’un appel solennel pour un nouveau consensus national. Il aurait pour but de définir les valeurs communes sur lesquelles s’accordent unanimement les libanais malgré leurs différences multiples. Ce socle commun initie une appartenance citoyenne rassurante. Elle pourra ensuite se traduire par un réel vécu d’indépendance. Il serait basé et construit uniquement sur la positivité accordée entre toutes les composantes de la patrie.
Un chef d’Etat fort au Liban est celui qui décide de consacrer la stabilité entre ses concitoyens afin de maintenir et de renforcer la sécurité intérieure du pays. Elle ne pourrait s’accomplir sans la reconnaissance de son souffle humain. Celui qui se traduit par le souci, la correction, l’évolution et la création de ses fils pour bâtir un Etat effectivement démocratique. L’exercice d’une citoyenneté vécue au quotidien initie et nourrit le sens de l’engagement. Il sert à défendre ensemble par des actes utiles au présent afin de préparer l’avenir. Une présidence forte au Liban encouragerait et appuierait tous les élans et les projets constructifs des jeunes. En particulier, ceux qui veulent depuis longtemps déjà; initier, préserver, entretenir et créer les meilleures solutions aux besoins de la nation. En participant activement dans tous les domaines et à l’évolution des institutions, la jeunesse pourra alors réaliser la qualité du progrès rêvé à travers l’accomplissement personnel. Enfin, une personnalité remarquable qui représenterait les aspirations des Libanais est celle qui pourrait fièrement clamer aux grandes puissances que la force essentielle du pays des Cèdres existe! Elle est la préservation de son unité par la coexistence unique de ses richesses et de ses valeurs humaines, religieuses et culturelles. Elles représentent un modèle de vie, rarissime de nos jours. Il demeure chez nous, lumineux, vivant, dynamique et valide malgré toutes ses incohérences dans ce monde miné par une crise de méconnaissances.
Joe Acoury.
