Le billet de 2 dollars ou figure Thomas Jefferson
“We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness.” Thomas Jefferson.
L’Amérique n’est pas celle de Mr Obama ni L’Arabie Saoudite le royaume de la seule famille des El Saoud. Le Nouveau monde maintient sa côte à reculons. Il a cessé d’inspirer les hommes vers un monde libre et responsable depuis que les intérêts sont devenus des alliés principaux et que la terreur s’est transformée en instrument sur l’échiquier du Moyen Orient. Les bonnes intentions et les critères de valeurs maintiennent une forme. Néanmoins, le fond jusqu’à l’abîme, concerne le maintien des liens opportuns et l’émergence des conflits pour la constance des hégémonies. Elles prétendent encore convaincre par la volonté de “préserver les libertés et le droit des hommes, civil et religieux”.
En fait, les équilibres geostrategiques et la mainmise sur les ressources énergétiques donnent le ton des décisions, des manoeuvres politiques, militaires et économiques. La démocratie a fait du chemin vers l’intolérance depuis Thomas Jefferson. Des bédouins de la Péninsule Arabe ont repris ouvertement la rébellion face au Coran révélé au Prophète Mohammed. “Dans ce hadith rapporté par l’imam Al-Boukhari, le Prophète dit : «Ô, mon Dieu, bénis pour nous la Syrie (Al-Châm) ! Ô, mon Dieu, bénis pour nous le Yémen ! » Les gens (présents) dirent alors : «Et le Nejd ?» Le Prophète reprit : «Ô, mon Dieu, bénis pour nous la Syrie ! Ô, mon Dieu, bénis pour nous le Yémen!» Ils dirent encore une fois : «Et le Nejd ?» Et à la troisième fois, le messager d’Allah dit : «Dans cet endroit, il y a des tremblements de terre, des séditions, et c’est à cet endroit que se lèvera la corne du diable (qarn al-chaytan)»..le hadith ne parle que de Nejd, province connue à l’est du Hidjaz, et relevant actuellement du territoire de l’Arabie Saoudite. Cette région est surtout connue, dans l’histoire, pour ses nombreuses séditions déclarées contre la Mecque et ses ambitions expansionnistes, qui se réaliseront avec les Al-Saoud au XVIIIe siècle, en usurpant le mot d’ordre de la da’wa(prédication).”(1).
La démocratie existe sans être vraiment défendue et L’Islam persiste à clamer la miséricorde malgré les usurpateurs de sa modération et de son ouverture au monde. La terreur devient un territoire psychologique qui réactualise constamment la note autoritaire des puissances pour assoir la dépendance de certains pouvoirs. Elle deviendra nécessaire et toxique jusqu’au point de confondre la démocratie aux traditions ambiguës de la Monarchie Saoudienne dans son contexte d’amitiés, pour le moins, fort controversé.
Joe Acoury.
1 Ref R. Mahmoudi.
