Le ministre de l’éducattion nationale Abbas Al Halabi a indiqué qu’actuellement, conformément à la loi 515 de 1996, les réglementations interdisent toute augmentation des frais de scolarité “tant que il n’y a pas de nouvelles charges imposées par de nouvelles réglementations et lois”. Il précise également que le versement des scolarité ne peut se faire qu’en livres libanaises et non en devises étrangères, le budget des écoles devant également se faire avec la monnaie nationale.

De plus, la loi de la monnaie et du crédit précise que la livre libanaise demeure l’unité de référence.

Cependant, la suspension des réglementations est actuellement devant la chambre des députés. Cette suspension est étudiée en raison de la dégradation des conditions sociales et économiques. Il s’agit de préserver le secteur de l’éducation, indique le ministre.

Cette information intervient alors qu’un nouveau rapport de l’ONU indique qu’au Liban, un million d’enfants seraient menacés de violences en raison de l’aggravation de la crise économique que traverse le pays des cèdres.

1.8 millions d’enfants vivraient ainsi désormais sous le seuil de pauvreté, une situation qui s’est encore aggravée par rapport à 2019 où cela était le cas de 900 000 enfants. Face à cette situation, de nombreux enfants pourraient également être contraints à travailler, voire même à être mariés de force, échappant ainsi à l’école.

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