The headquarters of the Association of Banks in Lebanon (ABL). Photo Credit: NNA.
The headquarters of the Association of Banks in Lebanon (ABL). Photo Credit: NNA.

Alors qu’une plainte a été déposée depuis quelques mois aux Etats-Unis à l’encontre de 12 banques libanaises accusées de financer le Hezbollah considéré comme organisation terroriste, le mouvement chiite étant lui-même accusé d’avoir mené des attentats contre les troupes américaines stationnées en Irak, les banques en question ont répliqué.

L’Association des banques au Liban a annoncé que le juge du tribunal de district civil de New York aurait ainsi rejeté la responsabilité des banques libanaises tout en s’estimant apte à juger le Hezbollah, quant à lui accusé d’avoir contribué aux pertes et dommages allégués subis par les demandeurs

Sur base de cette décision, l’ABL indique que la procédure vissant les banques libanaises est actuellement suspendue.D’autres décisions judiciaires à leur encontre sont attendues en 2021.

Cette information intervient alors que les banques libanaises seraient déjà insolvables selon certaines études en raison de la crise économique que traverse actuellement le Liban. Les banques locales accusées de collaboration avec le Hezbollah ont déjà été sanctionnées par les autorités américaines, amenant à la fermeture de la Lebanese Canadian Bank au début des années 2010 qui sera rachetée par la SGBL ou encore à la liquidation de la Jamal Trust Bank en 2019.

Parmi les banques visées par cette procédure déposée aux USA figurent la SGBL, mais également la BLOM Bank, la FransaBank, la Banque Audi.

Elles étaient également accusées d’aider de manière volontaire le Hezbollah dans ses activités illicites, y compris le blanchiment d’argent, l’évasion des sanctions, les violations de l’exportation d’armes, le trafic de drogue, l’enlèvement contre rançon et le financement du terrorisme.

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