Alors que le mandat du général Abbas Ibrahim s’achève le 2 mars prochain et que sa prolongation via une décision du gouvernement a été écartée hier par le premier ministre Najib Mikati faute de mécanisme légal hors cadre législatif adopté par le parlement en raison du boycott de toute session parlementaire par les blocs du Courant Patriotique Libre et des Forces Libanaises, plusieurs noms circulent désormais en vue de remplacer le directeur de la Sûreté Générale.

Parmi les noms évoqués, circulent ceux de Ramzi al Rami, officier le plus haut gradé au sein de l’institution ou encore celle du général Al Bisari qui cependant liée à un problème médical. Ce dernier pourrait rester en place jusqu’à une décision “du comité d’hygiène” de l’institution, décision qui pourrait prendre plusieurs mois.

Par ailleurs, des négociations se dérouleraient avec le mouvement Amal et le Hezbollah afin de trouver un successeur chiite au général Abbas Ibrahim. Un officier chiite issu de la Sûreté Générale ou encore d’autres institutions sécuritaires pourrait être désigné. Selon le cahier des charges de la fonction, celui-ci devrait coopérer avec le gouvernement, le ministre de l’intérieur mais aussi avec la présidence de la république en cas d’élection présidentielle. Cependant, le candidat devrait aussi posséder les qualités nécessaires pour assurer une coordination quotidienne avec les pays et ses homologues à l’étranger.

Sont évoqués les noms de Fawzi Chamoun, Murshid Suleiman et Khattar Nasser al-Din, et de l’extérieur de la Sûreté générale, et du commandant du Service de sécurité des ambassades, Musa Karnaib qui répondraient à ce cahier des charges. 

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