Awakening in a mad world

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“.. it’s the lie about the world that is killing the world. Everyone lies about how the world is as a defense against reality….But if you peel away your lie, you can start looking at things a little more pristinely; you’re no longer so driven. And then there might be a possibility for more authentic awareness..” (1)

L’insécurité des lieux restreint la mobilité des gens et nous questionne intensément sur la fiabilité du voisinage. La cohabitation aujourd’hui pose un problème nouveau. Il concerne la croissance démographique de la mortalité selon des objectifs terroristes. Ils se prêtent aux visages multiples ou quelconques mais souvent imprévisibles et détonants.

Comment faire confiance aux dirigeants qui promettent d’agir quand le mal poursuit son cours? Peut-on prémunir sa sauvegarde alors que d’apparentes identités nationales profitent de l’angoisse généralisée des gens et disséminent des menaces suicidaires et la mort au nom de Dieu?! Devrait-on tous posséder l’arme individuelle, réclamer la force de l’Etat ou noyer l’incertitude au présent pour ériger notre cloisonnement?

A quoi sert-il de pointer les corruptions sans engager la confiance individuelle pour le changement? A quoi bon discuter des normes et de la logique des fonctionnements sans pouvoir rassurer les citoyens et préserver les valeurs morales par la pratique de la modération? Le privilège d’adhérer aux espaces culturels ne suffit plus pour correspondre aux modalités d’un prétendu ordre démocratique. Il signe un terrible déclin. Celui des groupes déterminés à manipuler les affaires des états et des chefs au mépris des vies et des valeurs humaines!! Néanmoins, en lâchant prise sur l’incohérence des normes, la cordialité ressemble à un rituel de surface.

L’estime de l’autre masque des prétextes opportuns et la retenue se lit comme une réflexion non propice à la demande immédiate. Elle est censée correspondre aux besoins de l’autre au détriment de toute défense raisonnable. Ainsi, la transformation des conduites ordinaires en résignations et celle des contextes en suites d’événements, alimentent l’angoisse de vivre dans des sociétés qui ne se reconnaissent plus. L’inquiétude se situe au delà des responsabilités spoliées au quotidien. Elle touche intimement l’éveil de la conscience dans un monde fou et révèle, que rien ou presque ne correspond plus au sens appris.

(1) Ernest Becker.

Par Joe Acoury

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