Le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu
Le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu

Première réaction officielle israélienne ce lundi après la brusque montée des tensions suite à la tentative d’attentat aux 2 drones piégés qui ont visé un centre média du Hezbollah, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a estimé que l’état hébreu est prêt à utiliser tous les moyens nécessaires pour se défendre face aux menaces iraniennes et cela sur tous les fronts.

Ces propos interviennent également dans un contexte militaire tendu avec le renforcement des capacités militaires des 2 côtés de la ligne bleue, ligne de démarcation entre les 2 pays.

Benjamin Netanyahu a appelé le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah au calme, rappelant que les forces israéliennes “savent se défendre et feront payer cher toute agression“. Pour rappel, ce dernier avait mis en garde les forces israéliennes, indiquant que le mouvement chiite se préparait à des représailles.

Hassan Nasrallah avait appelé, dans un discours prononcé ce dimanche, les soldats israéliens à la prudence, et « à attendre debout sur un pied et demi, à partir de ce soir« . Ces représailles ne seront pas menées à partir des fermes occupées (par Israël) de Chébaa, indique le secrétaire général du Hezbollah mais à partir des frontières libanaises. Il a également mis en garde les habitants de la partie nord d’Israël: « Je dis aux habitants du nord de la Palestine occupée et partout dans le monde, (…) ne vous détendez pas et ne croyez pas que le Hezbollah permettra ce type d’attaque« .

Le Premier Ministre israélien a accusé Téhéran d’oeuvrer sur plusieurs front pour attaquer l’état hébreu. Il a appelé la communauté internationale à faire cesser les attaques iraniennes.

Ces déclarations du Premier Ministre Israélien interviennent dans un contexte électoral tendu en Israël, après l’échec des différentes tentatives de formation d’un nouveau gouvernement après les élections législatives en avril dernier. De nouvelles élections législatives sont prévues le 17 septembre prochain.

Nombreux sont ceux qui craignent, tant au Liban qu’en Israël, que ce contexte particulier amène à une surenchère verbale pouvant déboucher sur un nouveau cycle de violence dans la région.

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