La proposition du ministre des finances Youssef Khalil d’accorder un budget de seulement 225 millions de dollars pour la production d’électricité par l’Electricité du Liban serait insuffisante, notent les proches du ministre de l’énergie Walid Fayyad, qui estiment que cette somme devrait atteindre au moins 400 millions de dollars.
Dès hier, celui-ci avait déjà indiqué que 2 options étaient disponibles, “soit approuver cette avance, soit augmenter le tarif de l’électricité afin de pouvoir augmenter les heures d’alimentation”, se prononçant plutôt pour une augmentation des tarifs, cela afin d’atteindre un équilibre financier.
Parmi les autres solutions disponibles, la levée des frais de douane à l’EDL ou encore une autre avance de la Banque du Liban, peu probable en raison des circonstances actuelles suite à l’épuisement des réserves de change disponibles.
Ces sommes sont d’autant plus nécessaires qu’elles doivent participer au financement de fioul irakien, de gaz égyptien et d’électricité en provenance de Jordanie donc doivent être disponibles en devises fortes et non en livre libanaise.
La hausse des tarifs est d’ailleurs préconisé par les instances internationales comme le FMI ou encore la Banque Mondiale avec qui le Liban négocie actuellement d’une part pour le déblocage de l’aide internationale mais également pour le financement du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne.
