Le procureur financier, le juge Ali Ibrahim qui vient de prendre la décision de geler les avoirs de 20 banques locales ainsi que ceux de leurs dirigeants, propriétaires et membres du conseil d’administration, a indiqué que les établissements financiers auraient commis de sérieuses violations des droits de leurs déposants. 

Ainsi, interviewé par le quotidien The Daily Star, le procureur a indiqué que les établissements bancaires n’auraient pas traité correctement leurs clients et ne les ont pas laissés retirer leurs argent, allusion à l’instauration d’un contrôle des capitaux en novembre dernier. Cette décision n’aurait pas été motivée par l’affaire de la vente d’obligations internationales à des fonds vautours, a précisé le juge Ali Ibrahim.

Les arguments présentés lorsque le juge a convoqué les dirigeants des banques, précise-t-il, n’ont pas réussi à convaincre les 7 juges en charge de ce dossier, les amenant à prendre cette décision de gel des avoirs.

Ainsi, la décision du gel des avoirs des banques et de ceux de leurs dirigeants a été transmises à la Banque du Liban, à la direction générale du cadastre, au cadastre, à l’association des banques du Liban (ABL) et aux autorités financières. Cette décision ne nécessite aucune permission de la Banque du Liban, a-t-il précisé avant d’appeler les dirigeants des banques “à corriger leurs erreurs”.

Parmi les banques concernées, la Banque Audi, la Banque du Liban et d’outre-mer (BLOM Bank), la FransaBank, la Byblos Bank, la Société Générale de Banque du Liban (SGBL), la Bank of Beirut (BOB), la Bank Med, la Banque Libano-Française (BLF), le Crédit Libanais, la Banque intercontinentale, la First National Bank, la Lebanon & Gulf Bank, la Bank of Beirut and the Arab Countries sal (BBAC), la Banque Du Moyen Orient Et De L’Afrique, la CEDRUS Bank, la Federal Bank of Lebanon, la nouvelle société de la Banque de Syrie et du Liban, la Banque Libano-Suisse, la Bank Misr, la Saradar Bank et Bank el Mawarid

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