La Présidence de la République a fait paraitre un communiqué démentant avoir été opposée à la déclaration d’un état d’urgence pour des raisons politiques. Elle estime que ces infirmations visent à nuire à l’unité constitutionnelle, exécutive et aux institutions notamment à l’armée libanaise.

Selon le communiqué, ces incitations visent à provoquer une cassure entre la Présidence de la République et certaines institutions.

Le communiqué de la Présidence

Le Bureau d’information de la Présidence de la République souhaite clarifier les points suivants:

Premièrement: toutes les informations et attitudes qui sont publiées et transmises attribuées à Son Excellence le Président de la République sont erronées et complètement contraires à la vérité. L’objectif de ces publications est de violer l’unité des institutions constitutionnelles, exécutives et militaires, en particulier l’institution militaire, à un moment où les conditions actuelles sont difficiles économiquement et du point de vue sanitaire.
Nous devons renforcer l’unité du Liban et la solidarité de ses enfants face aux défis actuels.

Deuxièmement: la décision du Conseil des ministres d’annoncer la mobilisation générale est venue sur la base du rapport remis a Conseil suprême de la défense et d’une évaluation objective des conditions actuelles après la propagation de l’épidémie de “Corona” et la mise en danger de la population conformément à ce qui était indiqué au paragraphe A de l’article deux de la loi sur la défense nationale.
Le rapport indique que la mobilisation générale est la mesure appropriée à la situation actuelle que traverse le Liban, d’autant plus qu’elle permet de prendre des mesures qui ne se limitent pas seulement à organiser le transport et le transport dans le pays, mais qui sont proportionnées aux exigences de la situation actuelle, en gardant à l’esprit que le deuxième article de la loi elle-même
Il donne au Conseil des ministres le droit de publier des décrets fondés sur les résolutions prises par Conseil suprême de la défense, qui traite de mesures plus larges que celles spécifiées lors de la déclaration d’un état d’urgence déclaré dans le pays “lorsqu’il est exposé à une menace d’attaque résultant d’une guerre extérieure, d’une révolution armée, d’actions ou de troubles qui menacent l’ordre public et la sécurité, ou d’une catastrophe naturelle. “

Troisièmement: le recours à certains médias pour affirmer que Son Excellence le Président s’oppose à la déclaration de l’état d’urgence pour des raisons politiques s’inscrit dans le cadre d’attaque vis-à-vis des mesures que les autorités ont adoptées pour des raisons.
Par conséquent, il n’est pas nécessaire de rappeler que Son Excellence le Président de la République est le chef de l’État et le symbole de son unité et a prêté serment de préserver sa constitution et ses lois, qu’il est le commandant suprême des forces armées et le chef du Conseil suprême de la défense auquel sont soumises toutes les institutions de sécurité.

Il est conscient des intérêts suprêmes du pays et comment garantir que La gestion des institutions qui s’y trouvent par le biais du Conseil des ministres. Toute atteinte quant au rôle de l’une des institutions de sécurité de l’État est purement fabriquée et les allégations seront punies par les lois et règlements en vigueur.

De plus, ces auteurs visent à semer la discorde entre le président et cette institution. Ce qui n’arrivera pas parce que des lois régissent des relations entre le président de la république et les autres institutions de l’État.
Le pays ne peut plus tolérer de telles aventures et d’actes politiques de vengeance, de régler des comptes personnels.

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