Le mémorial de Rafic Hariri, situé à proximité des lieux de l'attentat à Beyrouth. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com
Le mémorial de Rafic Hariri, situé à proximité des lieux de l'attentat à Beyrouth. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com

La Chambre d’appel du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a indiqué qu’elle rendra une décision le 10 mars prochain suite à l’appel présenté par le procureur contre la relaxe de membres du Hezbollah, Hassan Habib Merhi et Hussein Hassan Oneissi dans le cadre du procès concernant les personnes suspectées d’être impliquées dans l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005.

Pour rappel, la Chambre de première instance avait rendu son jugement dans l’affaire le 18 août et avait unanimement déclaré Salim Ayyash, membre du Hezbollah, “coupable”.

Pour rappel, le tribunal spécial pour le Liban avait été en charge de juger les personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005. Cet attentat qui avait été précédé par des importantes tensions politiques temps au niveau local qu’international suite à l’adoption de la résolution 1559 du conseil de sécurité de l’ONU ou encore aux appels à la fin de l’occupation syrienne du Liban avait finalement abouti au retrait des troupes de Damas en avril de la même année.

Cependant, des tensions politiques locales étaient rapidement intervenues en raison des accusations d’implication dans cet acte terroriste visant le mouvement chiite Hezbollah.  Des quatre présumés coupables, tous membres du Hezbollah et qui étaient jugés par contumace, trois ont été innocentés faute de preuves, seul Salim Ayache a été retenu coupable en août dernier en raison de son implication dans le réseau de télécommunication mobile qui a servi à mettre en place.

Le Hezbollah lui-même ainsi que la Syrie ont été jugés comme bénéficiant de l’attentat en raison du contexte politique mais il n’existerait aucune preuve d’une implication directe dans l’organisation de l’attentat, notent les juges. Aucune preuve n’a été trouvée concernant une implication directe de la Syrie ou du Hezbollah, notaient les juges.

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