Le logo du quotidien Al Akhbar
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Lors d’une réunion qui s’est déroulée au Grand Sérail en présence des ministres des Finances et de l’Énergie Youssef Khalil et Walid Fayyad, le député Le gouverneur de la Banque du Liban, Salim Chahine, et les conseillers à la présidence du gouvernement, Nicolas Nahas et Ghazi Youssef, le premier ministre sortant Najib Mikati a estimé difficile l’obtention de fioul iranien même à titre gracieux en raison d’un véto des Etats-Unis.

Du fioul pourrait être importé d’Algérie en échange de l’abandon par le Liban des procédures judiciaires à l’encontre de la société publique Sonatrach impliquée dans l’affaire du fioul frelaté. Cette entente pourrait être conclue à l’occasion d’un déplacement du premier ministre sortant en Algérie.

Par ailleurs, le représentant de la Banque du Liban aurait indiqué que le gouverneur de la banque centrale n’a pas réussi à obtenir de la part du conseil central l’autorisation de financer l’achat de fioul, amenant à devoir passer par une décision du gouvernement et du parlement en vue d’accorder les lignes de crédit à l’EDL à hauteur de l’équivalent de 200 à 300 millions de dollars pour plusieurs mois.

Ce passage devant le parlement devrait nécessité l’obtention de l’accord de toutes les forces politiques. Sur le plan légal, l’article 205 de la loi sur la comptabilité publique stipule que l’avance de trésorerie est accordée par décret pris sur proposition du ministre des finances et à la demande de l’autorité compétente et oblige le gouvernement à informer le Parlement des avances approuvées. dans un délai d’un mois. En ce sens, l’avance de trésorerie doit être approuvée par le Conseil des ministres puis approuvée par la Chambre des représentants.

Aussi, des problèmes logistiques ont été évoqués et notamment “des conflits qui entraînaient des perturbations du travail en raison des problèmes des journaliers travaillant dans les entreprises de services, et plus précisément un groupe de travailleurs plus proche du mouvement Amal.

l a été convenu que Berri pourrait gérer les communications et faire pression sur les forces politiques et sociales du pays pour aider EDL à mettre en œuvre un plan urgent pour supprimer les infractions sur le réseau public et renforcer les programmes de collecte en fonction de la nouvelle tarification, étant donné que la collecte sera prévoir les conditions de remboursement de l’avance censée être fournie par la Banque du Liban, poursuit le quotidien.

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