Une manifestation s’est déroulée au centre-ville de Beyrouth à l’appel de l’association “Cri des déposants” et de l’Alliance unie. Cette manifestation vise à dénoncer le format actuel de contrôle des capitaux que les autorités locales jugent comme étant indispensables pour l’obtention de l’aide du FMI.

Ils estiment ainsi que cette loi légalise le blocage des capitaux et déresponsabilise les banques locales, la classe politique mais aussi le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, nommément cité par Alaa Khorshid.

Premier à l’exprimer, Ramy Olleik, avocat et fondateur de l’UFL (United for Lebanon) a d’ailleurs écarté toute politisation du mouvement et salué le mouvement de solidarité du conseil de l’ordre des avocats qui menait une manifestation parallèle devant son siège.

 Alaa Khorshid, fondateur de Sarkhat al Moudaeen, s’est également exprimé, estimant que l’adoption du projet actuel de contrôle des capitaux légalisera les exactions commises à l’encontre des déposants, tout en annonçant le gel du mouvement face aux banques libanaises alors que le barreau de Beyrouth devrait envoyer une délégation devant le parlement pour exprimer sa désapprobation du texte.

Cependant, il a également estimé que les déposants se préparent en fait “à affronter les banques et leurs propriétaires dont les emplacements sont connus ainsi que leurs maisons, et que si l’interdiction se produisait, toutes les fortifications et les obstacles de fer qu’ils construisent ne leur profiteraient pas”.

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