Des sources bien informées françaises indiquent que former un nouveau gouvernement relèverait du miracle en raison de la dispersion des différents blocs politiques, ce qui pourrait amener à une dégradation supplémentaire des conditions sociales et économiques dans un proche avenir.
Aussi, si 9 des 13 députés indépendants ont décidé de former un groupe parlementaire, 5 d’entre eux ont choisi de rester indépendants en raison de divergence notamment. Certains nouveaux députés accusent en effet d’autres députés indépendants d’être proches de partis traditionnels et donc d’être des sous-marins à une classe politique.
Par ailleurs, aucun nouveau gouvernement ne pourrait être annoncé avant la fin du mandat du président de la république, le général Michel Aoun. En raison de la démission du gouvernement Mikati suite aux élections législatives, les prérogatives de la présidence pourraient revenir au président de la chambre et non au gouvernement démissionnaire.
Cela pourrait amener les partis politiques à décider de former un gouvernement d’union nationale peut avant la fin du mandat en attendant l’élection d’un nouveau président de la république.