De nombreux axes majeurs voient la circulation être interrompue depuis 5 heures du matin à l’appel de la confédération des transports qui avait annoncé une grève générale.

Au Nord du Liban, plusieurs barrages ont été mis en place au niveau de l’axe Beyrouth Tripoli, notamment au niveau des localités d’Abou Halka,

Toujours à Tripoli, la circulation vers le Akkar est interrompu à la sortie de la ville.

Dans une dépêche de l’ANI, on indique que la circulation sur les deux voies de l’autoroute est interrompue au niveau de la localité de Chékaa et au niveau du tunnel de Hamat.

Dans le Mont Liban, le Kesrouan connait également des perturbations au niveau du trafic routier avec un barrage de pneus en feu qui été mis en place au niveau de la caserne de l’armée libanaise à Sarba ou encore des bus qui ont fermé l’axe au niveau du tunnel de Nahr el Kali.

Au niveau de la capitale elle même, les taxis ont bloqué le centre-ville de Beyrouth ainsi que le boulevard Béchara al Khoury. Autre point stratégique, l’axe menant du ring à Hamra, où des incidents ont eu lieu hier soir devant le siège de la Banque du Liban, a vu la circulation être interrompue.

Pour rappel, les manifestants, à l’appel de la confédération syndicale des transports, visent à dénoncer la dégradation des conditions sociales et économiques induites par la crise actuelle que traverse le Liban mais également le non-respect par les autorités libanaises des promesses qui leur ont été faites concernant le maintien du pouvoir d’achat. Cet appel à la grève intervient alors que la livre libanaise a atteint son plus-bas historique face au dollar, il y a 2 jours à peine, avec un taux de parité de 33 000 LL/USD au marché noir. Ainsi, le salaire minimum qui était équivalent à 450 USD, il y a à peine 2 ans, vaudrait actuellement moins de 20 USD. Cette dégradation de la parité de la livre libanaise a amené à une perte importante du pouvoir d’achat, le Liban important 70% de ses marchandises payées en devises étrangères, amenant plus de 82% de la population à vivre sous le seuil de pauvreté.

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