S’exprimant lors du point-presse du FMI, le porte-parole de l’institution Gerry Rice a évoqué la situation libanaise suite aux élections législatives du dimanche 15 mai.

Il a ainsi rappelé que le Liban est en effet confronté à une crise sans précédent, qui a entraîné une contraction économique dramatique, une forte augmentation de la pauvreté, du chômage et de l’émigration, et des difficultés pour le peuple libanais. C’est une manifestation de nombreuses années de vulnérabilités profondes et persistantes, générées par des politiques économiques non durables.

Le 7 avril dernier, les autorités libanaises et l’équipe du FMI sont parvenues à un accord, l’accord au niveau des services sur les politiques économiques globales, qui pourrait être soutenu par un financement de programme du FMI, une extension financement, qui serait subordonné, comme tous nos programmes, à des actions préalables que les autorités libanaises se sont engagées à entreprendre.

Cet accord devra encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

Cependant, des politiques décisives et des réformes critiques sont nécessaires, note Gerry Rice qui souligne que le soutien financier à des conditions très concessionnelles des partenaires internationaux du Liban sera essentiel pour soutenir les efforts des autorités et garantir que le programme est financé de manière adéquate et peut atteindre ses objectifs.

Il estime ainsi qu’il est nécessaire que le gouvernement obtienne un large soutien politique, pour se lancer dans cet ensemble de réformes globales qui sont nécessaires pour rétablir la stabilité macroéconomique, la dette durabilité et solvabilité du secteur financier, avec un objectif de retour à une croissance forte et plus inclusive à moyen terme.

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