Le point de passage de Masnaa à la frontière entre le Liban et Israël. Crédit Photo: Libnanews.com
Majdal Aanjar

Le quotidien Al Diyar fait état d’intenses pressions lors de la conférence consacrée aux réfugiés syriens qui s’est déroulée à Bruxelles, en vue d’intégrer ces derniers à la société libanaise. Il s’agirait, selon le quotidien, “d’un plan international systématique de maintien des réfugiés dans les pays d’accueil”.

Ce plan viserait à accorder aux réfugiés syriens des permis de travail afin de leur octroyer des pensions de retraite et des indemnités de vieillesse en dépit des difficultés économiques auxquelles le Liban fait face ou encore aux capacités des pays, à leurs capacités matérielles et économiques, et à leurs caractéristiques démographiques, comme c’est le cas au Liban et cela sans prendre en considération des demandes libanaises.

Des pressions auraient même été exercées sur le ministre des affaires sociales Hector Hajjar présent sur place, pour signer le plan national de protection sociale préparé par des groupes de la société civile, l’UNICEF et d’autres organisations internationales, note le journal. Le texte ne ferait ainsi plus état de réfugiés mais de résidents sans même évoquer la population libanaise elle-même et prévoir de considérer le pays des cèdres comme un foyer dans lesquels ils obtiendraient des droits comme une indemnité chômage, ou encore au titre de la retraite.

Désormais, estime le quotidien, la seule porte de sortie à cette crise à venir serait de discuter directement avec Damas afin de discuter du retour des réfugiés syriens.

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