Les manifestations demandant la chute du gouvernement Hariri III suite à la décision aujourd'hui annulée de mettre en place une taxe sur l'utilisation des services VOIP au Liban. Le Liban connait une grave crise économique depuis quelques années. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.

Le nouveau ministre de l’intérieur souhaiterait la mise en place d’une nouvelle stratégie face aux manifestants “non pacifiques” estimant par ailleurs que le blocage des routes n’est pas légitime.

Selon le quotidien saoudien Asharq al-Awsat, le ministre de l’intérieur Mohammed Fahmi précise soutenir les manifestations pacifiques “auquel il appartient en raison des demandes justes exprimées dans le respect de la loi protégeant la liberté d’expression et de manifestations”

Cependant, toute attaque contre les propriétés publiques ou privées, et les forces de l’ordre détournent les demandes justes de ce mouvement. Mohammed Fahmi précise ne pas croire que le blocage des routes, l’une des stratégies la plus utilisée par les manifestants, soit légitime.

Ces propos interviennent alors que les forces de sécurité intérieure (FSI) ont tenté de rouvrir les voies d’accès du centre-ville de Beyrouth et notamment au niveau de la place des Martyrs où sont installés les manifestants.

Pour rappel, d’importantes manifestations ont débuté dans la nuit du 17 au 18 octobre, en raison de la crise économique que traverse le Liban et cela à la suite de l’adoption par le gouvernement Hariri III, qui a démissionné depuis, de nouvelles taxes visant à réduire le déficit budgétaire. Après un incident avec les gardes du corps de l’ancien ministre de l’éducation, Akram Chehayeb, de nombreuses routes, sur l’ensemble du territoire, ont vu être bloquées par des barrages routiers et notamment l’incendie de pneus.

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