Je parle de l’augmentation inquiétante de l’anxiété et de la dépression qui lèsent la santé mentale des Libanais, une situation alarmante qui n’a, jusqu’ici, agité la conscience d’aucun de nos dirigeants présomptueux pour y agir concrètement.
Je parle des conséquences psychiques directes et indirectes du confinement – cette mesure drastique – dont les plus alertantes et inquiétantes sont sans doute l’explosion des violences domestiques et la croissance exponentielle du nombre de citoyens sollicitant des soins psychiatriques. Tout ça, et notre gouvernement sombre dans une somnolence voire une léthargie extrême témoignée par une absence totale d’investissements pour une surveillance, au moins en matière de téléconsultations.
Je parle du Libanais qui, après avoir passé une nuit d’insomnie, se lève chaque matin pour réaliser que sa situation s’est dégradée un peu plus : crise économique et dégringolade de la livre Libanaise, saturation du secteur hospitalier, incurie étatique et instabilité politique, pénurie de victuailles, de médicaments, d’essence…de rêves.
GMM