“La Banque du Liban est le point de convergence de toutes les corruptions” accuse le député belge Ben Achour

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Le député fédéral belge Malik Ben Achour s’est exprimé devant les parlementaires belges sur la situation précaire au Liban. Le député belge a particulièrement mis en avant le refus de la Banque du Liban de répondre aux questions de l’audit juricomptable. M. Ben Achour a ainsi interpellé la ministre belge de la Coopération au développement et en charge des Grandes villes, Meryame Kitir, et insisté sur le rôle de la Belgique pour exercer une pression, avec l’Europe, sur le gouverneur de la Banque du Liban M. Riad Saleme afin de se soumettre à l’audit et permettre le déblocage des aides internationales. 

La ministre lui a répondu d’abord en soulignant que “La classe politique en place au Liban, dominée par le parti chiite Hezbollah, se méfie beaucoup de l’ingérence extérieure et considère le FMI comme une influence néfaste de l’Occident, qu’il tient à éviter.” Et la ministre belge de rappeler les conditions de transparence réclamées par le FMI, et la feuille de route française après la catastrophe du port de Beyrouth, pour obtenir le soutien des pays de la Conférence Cèdre. La Belgique a soutenu le Liban à hauteur de 9,5 millions d’euros en 2020 a également souligné Mme. Kitir.

Lors de son droit de réponse à la ministre, le député Ben Achour a insisté sur le rôle central que joue la Banque du Liban dans la corruption. “Le coeur du réacteur local, l’institution qui est le point de convergence de toutes les corruptions, c’est la Banque du Liban. Celle-ci est dirigée depuis plusieurs décennies par Riad Salameh, qui n’est ni un ami du Hezbollah ni du président Aoun” a nuancé M. Ben Achour.

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