La communauté internationale a salué la conclusion positive d’un accord visant à délimiter les zones maritimes exclusives entre le Liban et Israël, estimant que ce texte sécurisera et stabilisera la région.

Le secrétaire d’état américain Antony Blinker dont le pays menait une médiation entre les 2 partis qui sont techniquement en guerre depuis 1948a estimé que l’accord de frontière maritime entre le Liban et Israël “avancera la sécurité, la stabilité et la prospérité de la région”, saluant par ailleurs le rôle joué par les Etats-unis.

“Cet accord démontre de manière significative la vision des États-Unis d’un Moyen-Orient plus sûr, plus intégré et plus prospère. Tout aussi bénéfique pour Israël et le Liban, il renforcera les intérêts économiques et sécuritaires d’Israël, tout en favorisant les investissements étrangers indispensables pour le peuple libanais alors qu’il fait face à une crise économique dévastatrice”, estime Blinken par un communiqué.

“Cet accord historique n’aurait pas été possible sans la persistance et la diplomatie des dirigeants d’Israël et du Liban, et le travail acharné du coordonnateur spécial présidentiel (Amos) Hochstein et de l’équipe du département d’État pour amener les parties à un accord. Leur réalisation aura des ramifications durables pour la région”, a conclu Antony Blinken.

La France, qui s’était impliquée de manière moins visible dans le processus et alors que Total devrait rapidement entamer des procédures d’exploration et d’exploitation en cas de découverte positive de ressources hydrocarbures a estimé, par un communiqué que cet accord est “historique et un grand pas en avant pour la stabilité du Levant, et c’est une question d’une grande importance pour tous les pays du bassin méditerranéen, dont la France, et pour la sécurité d’Israël et du Liban, deux pays amis de la France, cela, en permettant l’exploitation des ressources en gaz marins, qui contribueront également à la prospérité au profit des peuples libanais et israélien”.

Elle a cependant rappelé que cet accord ne met pas à fin à la crise économique actuelle que traverse le Liban. “Cet accord ne remplace pas les très nécessaires réformes économiques et financières, ni la stabilité institutionnelle qu’exige la situation libanaise”, note Anne Grillo l’ambassadrice de France au Liban.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé, par un communiqué, sa “ferme conviction que ce développement peut promouvoir une stabilité accrue dans la région et renforcer la prospérité des peuples libanais et israélien”, rejoignant les déclarations de la coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban Joanna Wronecka, présente sur place et qui a recueilli les coordonnées des zones maritimes des 2 partis. Ces lettres devront encore être déposées au siège de l’ONU à New York.

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