Après la convocation de l’icône de la Révolution Malak Alawye par le Tribunal Militaire suite , la ministre de la justice Marie Claude Najm a indiqué espérer une réforme des prérogatives de cette institution.

Pour rappel

Ainsi, ce dossier, estime Marie Claude Najm, ouvre la voie à une réforme du fonctionnement du Tribunal Militaire et une réflexion conjointe devrait être tenue à ce sujet avec le ministère de la défense.

Pour rappel, le Tribunal Militaire, outre sa juridiction sur les forces de sécurité ou l’armée libanaise, jouit également de certaines prérogatives sur les affaires civiles, avec une capacité à juger les personnes impliquées dans les affaires d’espionnage, de possession d’armes ou encore de crimes commis à l’encontre de personnels militaires et sécuritaires.

C’est à ce titre que la jeune Malak Alawye a été convoquée. Pour rappel, alors que le convoi du ministre de l’éducation du précédemment gouvernement passait dans la nuit du 17 au 18 octobre après qu’une manifestation se soit spontanément organisée suite à l’adoption par le gouvernement Hariri III d’une taxe sur les télécommunications mobiles gratuites de type WhatsApp, une altercation entre manifestants et gardes du corps du ministre de l’éducation nationale d’alors Akram Chéhayeb avait eu lieu, amenant ces derniers à tirer en l’air puis aux pieds des manifestants. Elle avait alors donné un coup de pied à un garde du corps après que celui ait menacé de son arme un de ses proches.

C’est à la suite de ces incidents que les manifestations se sont étendues à l’ensemble du Pays, avec les principaux axes de circulation fermés. Les manifestants dénoncent une classe politique accusée d’être corrompue et d’avoir mené le Liban à la ruine.

Par ailleurs, il ne s’agit par d’une première: plusieurs manifestants avaient déjà été convoqués par la justice militaire au cours des derniers mois, ce qui pourrait être contraire au traité des droits de l’homme dont le Liban est pourtant signataire.

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