La puissance du salut.

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“Jamais souverain pontife ne s’était permis un discours d’une telle sévérité envers sa propre maison. Le pape François a dressé, lundi 22 décembre, un« catalogue » de quinze maladies qui menacent le haut clergé, et plus particulièrement la curie (le gouvernement de l’Eglise), parmi lesquelles la mondanité, l’hyperactivité, les rivalités, les bavardages, les calomnies et la zizanie.”
Le monde.fr

L’Europe et la Russie s’opposent à la vitesse progressive du conflit en Ukraine. L’Etat des appartenances culturelles, ethniques et religieuses se morfond aux prétextes des tutelles. Dans ce climat de déchirement, l’Allemagne balance entre la manifestation d’intolérance à l’Islam et celle de sa reconnaissance dans un contexte de dégradation économique. Sous le titre, « C’est officiel, les Etats-Unis sont numéro 2 », Brett Arends pointe « un tremblement de terre géopolitique» dans le fait que les Etats-Unis ne soient plus la plus forte puissance économique du monde, position qu’ils détenaient depuis 1872 après avoir détrôné le Royaume-Uni. Cependant, l’Amérique se réveille à ses terribles démons sans Martin Luther King. Son retrait d’Afghanistan laisse craindre le laisser pour compte de la démocratie entre les mains d’un pouvoir toujours vulnérable vis à vis des Talibans. La puissance du “tigre” pèse très peu au Moyen Orient pour la paix et très lourd pour le chaos organisé en attendant un accord avec l’Iran. On est en tout cas à des années lumières des allures qui considèrent, préservent l’homme et proclament sa transparence au service des critiques. Le Pape François va réveiller le sens d’une autre autorité oubliée mais si essentielle. Elle est celle qui met la pendule du bien au centre de la maison. Il va rappeler  le chemin obligé de l’humilité et au monde, le pouvoir réduit de tout chef face à la puissance du salut.

Joe Acoury.

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