Le gouvernement libanais étudierait les propositions du cabinet KPMG concernant la très attendue restructuration du système bancaire confronté à des pertes financières importantes, de l’ordre de 72 milliards de dollars officiellement. Il s’agirait notamment de s’attaquer au déficit de la Banque du Liban, estimé à 60 milliards de dollars en dépit des nombreux propos de son gouverneur Riad Salamé qui a nié l’existence durant longtemps d’un tel gouffre, avec l’annulation des créances dûes par la BdL aux banques privées.

Celles-ci seraient alors recapitalisées partiellement par émission d’obligations comme des eurobonds pour une valeur de 2.5 milliards de dollars et les pertes supplémentaires devraient être amorties en l’espace de 5 ans.

Cependant, ces propositions font face à l’opposition des banques et de leurs dirigeants qui souhaiteraient plutôt voir les biens publics leur être remis en compensation, ce plan prévoyant une liquidation des établissements non viables après examen de chacune d’entre eux, prenant en compte les prêts pourris et l’unification des taux de change. Des contributions supplémentaires des actionnaires pourraient être rendues nécessaires comme aussi le bail-in de déposants existants pour les comptes de plus de 100 000 USD.

Cette somme constituerait le nouveau seuil au-delà duquel, la garantie bancaire ne serait plus valide contre 75 millions de livres libanaises équivalent à 50 000 USD avant la crise des taux de change. Au-delà de cette limite, un taux de change spécifique pourrait être mis en place pour une liratification forcée des dépôts, un haircut ou encore un bail-in, c’est-à-dire une conversion des sommes en actions de banque comme déjà précédemment évoqué.

Un comité de contrôle bancaire a été mis en place à ce sujet pour étudier les 14 plus grandes banques locales et les résultats de ses analyses devraient être révélés d’ici la fin septembre.

Ainsi, la restructuration du secteur bancaire avec fusion ou encore liquidation des établissements non viables devrait être achevé d’ici la fin novembre selon le calendrier actuel.

Cependant, la mise en oeuvre de ce plan dépendra aussi de la formation du prochain gouvernement tout comme son calendrier, les prochaines élections législatives se déroulant le 15 mai prochain.

Focus

ويعتبر التقرير الذي نشرته مؤسسة الدفاع عن الديمقراطيات عام 2020 بعنوان الأزمة في لبنان ، تشريح انهيار مالي ، أن جميع البنوك اللبنانية التي خضعت للدراسة معسرة. كما أنهم مهددون بالإجراءات القانونية بتهمة غسل الأموال وبسبب ارتباط مؤسسات معينة بحزب الله في الولايات المتحدة.

• بنك عودة ش.م.ل
• بنك بيروت ش
• بنك بيروت والدول العربية ش
• بنك ميد ش
• البنك اللبناني الفرنسي ش.م.ل.
• بنك لبنان والمهجر ش.م.ل.
• بنك بيبلوس ش
• ائتمان لبناني ش
• فينيسيا بنك ش
• Fransabank ش.م.ل
• IBL Bank ش.م.ل.
• بنك لبنان والخليج ش
• مياب بنك ش
• Société Générale de Banque au Liban SAL

من بين البنوك المذكورة:

إجمالاً ، ستتطلب البنوك الـ 14 التي تم أخذها في الاعتبار ضخ 67 مليار دولار ، وهو بعيد عن الحد الأقصى للمبالغ التي يمكن أن يحصل عليها لبنان في سياق المساعدات الدولية ، أي 26 مليار دولار (15 مليار دولار قروض من صندوق النقد الدولي و دولار. 11 مليارًا عبر سيدر بشرط تنفيذ الإصلاحات الاقتصادية والنقدية والمالية اللازمة لإلغاء تجميدها).

وبحسب حسابات خبير أجنبي ، فإن جميع المؤسسات تتطلب ضخ أموال ضخمة تصل إلى 11.9 مليار دولار لبنك لبنان والمهجر وحده ، يليها 11 مليار دولار لبنك عودة ، وهي مبالغ مستحيلة اليوم دفعها. تجد في لبنان نفسه . وبالتالي فإن خطر الإفلاس أو حتى الإغلاق الكامل موجود لهذه المؤسسات مع خسائر كبيرة للمساهمين الحاليين.

لا يمكنهم البقاء على قيد الحياة إلا إذا قاموا بدمج أو قص شعر الرواسب الموجودة.

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