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De source médiatique, on indique que les autorités libanaises craignent désormais la situation économique fortement se détériorer en raison de l’incapacité actuelle du gouvernement à mettre en oeuvre des mesures pour y faire face, rejoignant ainsi les préoccupations de la communauté internationale et des institutions financières comme le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale.

Ces dernières estiment ainsi que des réformes urgentes doivent être mises en place et soulignent qu’en guise de réponse, elles n’auraient reçu que des promesses. La Banque Mondiale et le FMI soulignent également la responsabilité de la classe politique actuelle dans l’aggravation de la crise, allusion au refus des partis politiques à activer le gouvernement Mikati III.

Citant un haut responsable d’une de ces institutions, le journal indique qu’une détérioration plus imminente de la situation au Liban pourrait avoir lieux, avec comme conséquence, “une dangereuse augmentation des taux de pauvreté et de chômage et la paralysie du secteur public”.

Il souligne également qu’à ce stade, aucun programme ou plan d’aide financière d’urgence n’est à l’ordre du jour, les institutions internationales estimant que les partis politiques rejettent toute réforme actuellement, notamment en raison de la crise politique dont ils sont responsables.

Côté européen, le quotidien note que des diplomates européens en poste à Beyrouth estiment le dossier libanais est présent à différents niveaux de l’Union européenne. Ces derniers accusent les partis politiques d’empêcher le nouveau gouvernement de mener des réformes qui répondent à la exigences du peuple libanais et feront l’objet de nouvelles sanctions.

Ces responsables craignent aussi le report des élections législatives prochaines en raison de troubles sécuritaires en plus des complications selon eux créés par les partis politiques locaux pour entraver l’enquête sur l’explosion dans le port de Beyrouth

Aussi, les diplomates européens en poste au Liban expriment “un ferme soutien au gouvernement et à son maintien” et rappellent le soutien européen face à la situation de crise diplomatique liée à l’Arabie saoudite.

Citant un haut responsable de l’EU, le journal conclu que “les dirigeants libanais doivent se rendre compte de la grande ampleur des mises en garde entourant la crise de leur pays”.

Le temps ne travaille pas pour le Liban, et notre message à eux. nous l’avions anticipé avec des avertissements successifs: le Liban est aujourd’hui sur le bord d’effondrements difficiles. ne laissez pas votre pays tomber dans une situation dont vous ne pourrez pas vous sortir.

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