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Depuis le vote de l’ONU en 1948 reconnaissant la création de l’État d’Israël, la violence et le refus de reconnaître cet État par plusieurs factions palestiniennes et arabes n’ont fait qu’aggraver la situation pour toutes les parties impliquées. Cet article démontre pourquoi cette stratégie de violence est suicidaire non seulement pour les Palestiniens, mais aussi pour les Arabes, les Chiites et l’Iran, et l’Islam en général, en se basant sur des exemples historiques précis et des références exactes.

Expansion d’Israël et Destruction du Peuple Palestinien

L’un des effets les plus visibles de la violence persistante contre Israël est l’expansion continue du territoire israélien au détriment des terres palestiniennes. Depuis 1948, Israël a non seulement réussi à maintenir son existence malgré de nombreuses guerres et conflits, mais a également élargi ses frontières. Les guerres de 1967 et de 1973, ainsi que les intifadas successives, ont souvent conduit à des pertes de territoire pour les Palestiniens. Par exemple, la guerre des Six Jours en 1967 a entraîné la conquête par Israël de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, du Sinaï et du plateau du Golan.

En refusant de reconnaître Israël et en optant pour la violence, les Palestiniens ont raté plusieurs occasions de parvenir à une paix négociée qui aurait pu leur assurer un État viable. Les accords d’Oslo de 1993, qui ont failli mener à la création d’un État palestinien, ont été en grande partie sabotés par la violence continue et les attaques terroristes. Au lieu de cela, les Palestiniens vivent maintenant sous une occupation militaire sévère, avec des conditions de vie qui se détériorent constamment dans des territoires de plus en plus réduits et fragmentés, voire complètement détruits.

Fanatisme Islamique et Destruction du Liban

L’exemple du Hezbollah au Liban illustre bien comment le fanatisme islamique peut conduire à la destruction d’un pays. En 2006, le Hezbollah a déclenché une guerre avec Israël qui a eu des conséquences dévastatrices pour le Liban. Les bombardements israéliens ont détruit des infrastructures essentielles, et des milliers de civils ont été tués ou blessés. La guerre a causé environ 15 milliards de dollars de dégâts, et le Liban n’a toujours pas récupéré économiquement de ce conflit. Une autre guerre pourrait être encore plus catastrophique.

En cas de nouveau conflit majeur, les capacités militaires supérieures d’Israël pourraient dévaster le Liban, notamment les régions chiites où le Hezbollah est fortement implanté. Le soutien financier et matériel à long terme pour reconstruire après une telle dévastation est incertain, d’autant plus que les économies mondiales sont elles-mêmes en difficulté. En outre, la destruction de zones chiites par Israël isolerait davantage la communauté chiite et pourrait déstabiliser toute la région.

Collatéraux et Conséquences Plus Larges

Les dommages collatéraux d’une guerre contre Israël ne se limiteraient pas seulement aux Chiites ou aux Palestiniens. Le Liban tout entier souffrirait énormément. Le tourisme, un secteur clé de l’économie libanaise, s’effondrerait, les investissements étrangers fuiraient le pays, et les infrastructures déjà fragiles du pays seraient encore plus affaiblies. La violence entraînerait également une crise humanitaire massive, avec des déplacements de population et une augmentation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.

Une Dialectique Suicidaire

En somme, la stratégie de la violence contre Israël a conduit et continuera de conduire à des résultats désastreux pour les Palestiniens, les Arabes, les Chiites et l’Islam en général. Plutôt que de conduire à la libération et à la justice, elle n’a fait qu’aggraver la souffrance et la destruction. Pour éviter un suicide collectif, il est crucial que les leaders palestiniens et arabes adoptent une approche différente, basée sur la reconnaissance de la réalité d’Israël et la recherche d’une paix durable par des moyens diplomatiques.

Impact Économique et Social de la Violence

La violence persistante a non seulement entraîné des pertes territoriales et humaines, mais a également eu des répercussions économiques et sociales profondes sur les Palestiniens et les pays voisins. En Cisjordanie et à Gaza, le chômage et la pauvreté ont atteint des niveaux alarmants. L’infrastructure économique palestinienne est en ruine, en grande partie à cause des restrictions de mouvement imposées par Israël et des destructions résultant des conflits armés.

Les rapports de la Banque Mondiale indiquent que l’économie palestinienne a perdu des milliards de dollars à cause des restrictions israéliennes sur les mouvements et les activités économiques. Le blocus de Gaza, imposé après la prise de pouvoir du Hamas en 2007, a conduit à une crise humanitaire sévère, avec des pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres nécessités essentielles. Cette situation désastreuse a été aggravée par les conflits récurrents, qui ont détruit des infrastructures vitales et freiné le développement économique.

Échecs de la Diplomatie et Occasions Manquées

Les accords de paix proposés, tels que les accords de Camp David en 2000 et l’Initiative de paix arabe de 2002, ont offert des opportunités pour une résolution pacifique du conflit. Cependant, ces propositions ont souvent été rejetées ou sabotées par des factions extrémistes. Le rejet des offres de paix a non seulement renforcé la position d’Israël sur la scène internationale mais a aussi isolé davantage les Palestiniens.

L’Initiative de paix arabe, proposée par l’Arabie saoudite, offrait une reconnaissance complète d’Israël par les pays arabes en échange d’un retrait israélien des territoires occupés et d’une solution juste pour les réfugiés palestiniens. Le rejet de cette initiative par des factions radicales a été une autre occasion manquée pour les Palestiniens de parvenir à une paix durable et à la reconnaissance internationale.

Conséquences Géopolitiques et Régionales

La violence contre Israël a également eu des répercussions géopolitiques plus larges, exacerbant les tensions régionales et mondiales. Le soutien à des groupes militants comme le Hezbollah et le Hamas par des puissances régionales comme l’Iran a non seulement intensifié le conflit israélo-palestinien mais a également alimenté d’autres conflits dans la région, notamment en Syrie et au Yémen. Cette dynamique a conduit à une militarisation accrue et à des courses aux armements, augmentant le risque d’escalade et de guerre généralisée.

Les alliances et les rivalités régionales se sont complexifiées, avec des pays comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis cherchant à contenir l’influence iranienne et les groupes qu’elle soutient. Cette situation a créé une fragmentation au sein du monde arabe et musulman, affaiblissant davantage la cause palestinienne en divisant les soutiens potentiels.

Fanatisme et Radicalisation

Le Fanatisme Islamique et son Impact sur la Raison et la Logique dans la Lutte contre Israël

Le fanatisme islamique aveugle souvent la raison et la logique dans la lutte contre Israël en privilégiant des idéologies extrêmes et des objectifs irréalistes qui s’opposent aux compromis et aux solutions pacifiques. Cette vision radicale se manifeste de plusieurs manières, notamment par l’adoption de stratégies violentes, le rejet de la diplomatie, et l’influence de chefs religieux extrémistes. Voici quelques exemples concrets illustrant ces dynamiques.

1. Le Rejet des Accords de Paix et des Compromis

Les groupes islamistes radicaux, comme le Hamas et le Hezbollah, ont rejeté plusieurs initiatives de paix et compromis proposés par Israël et la communauté internationale, préférant poursuivre une lutte armée. Cette approche est souvent basée sur une idéologie religieuse qui refuse de reconnaître l’existence d’Israël et qui voit la libération de toute la Palestine historique comme une obligation divine.

Exemple : Le Rejet de l’Initiative de Paix Arabe (2002)

L’Initiative de paix arabe, proposée par l’Arabie saoudite en 2002, offrait une reconnaissance complète d’Israël par les pays arabes en échange d’un retrait israélien des territoires occupés depuis 1967 et d’une solution juste pour les réfugiés palestiniens. Cependant, des groupes comme le Hamas ont rejeté cette initiative, refusant toute forme de reconnaissance d’Israël.

2. L’Utilisation de la Violence et du Terrorisme

Le fanatisme islamique se manifeste également par l’adoption de tactiques violentes et de terrorisme, considérées comme des moyens légitimes de résistance. Cette approche ignore souvent les conséquences humanitaires et politiques de telles actions, qui entraînent des représailles sévères et la souffrance des civils.

Exemple : Les Attentats Suicide du Hamas

Le Hamas a utilisé des attentats suicide contre des civils israéliens comme une méthode de lutte, particulièrement durant la Seconde Intifada (2000-2005). Ces attaques ont non seulement causé des pertes humaines importantes mais ont aussi renforcé la position sécuritaire d’Israël, justifiant des mesures répressives contre les Palestiniens.

3. L’Influence des Leaders Religieux Extrémistes

Les leaders religieux extrémistes jouent un rôle crucial dans la propagation du fanatisme islamique. Leur interprétation rigide et radicale de l’Islam justifie la violence et rejette toute forme de compromis avec Israël. Ces figures charismatiques peuvent influencer des milliers de jeunes, les entraînant vers des actions extrémistes.

Exemple : Le Discours de Hassan Nasrallah, Leader du Hezbollah

Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a souvent utilisé un discours radical pour mobiliser ses partisans contre Israël, prônant la destruction de l’État hébreu et la lutte armée comme seule solution.

Conséquences de cette Dynamique

Le fanatisme islamique et la stratégie violente contre Israël ont eu des conséquences désastreuses pour les Palestiniens et les pays arabes. Les cycles de violence et de représailles ont conduit à des pertes humaines et matérielles considérables, sans apporter de solutions durables. La réticence à adopter des approches diplomatiques et pacifiques a également isolé ces groupes sur la scène internationale, réduisant leur capacité à obtenir un soutien large et significatif.

Le fanatisme islamique aveugle la raison et la logique dans la lutte contre Israël en privilégiant une idéologie radicale qui rejette les compromis et utilise la violence comme principale méthode de résistance. Les exemples concrets du rejet des initiatives de paix, de l’utilisation du terrorisme, et de l’influence des leaders religieux extrémistes montrent comment cette dynamique se manifeste et les conséquences dévastatrices qu’elle entraîne. Pour parvenir à une paix durable et à une coexistence pacifique, il est essentiel de repenser cette approche et d’adopter des stratégies plus pragmatiques et diplomatiques.

Le fanatisme islamique, tel qu’incarné par des groupes comme le Hezbollah et le Hamas, a non seulement conduit à des conflits destructeurs mais a également favorisé une radicalisation accrue des jeunes dans les communautés musulmanes. Cette radicalisation a alimenté le terrorisme mondial, contribuant à une perception négative de l’Islam et des musulmans à l’échelle internationale. Le cycle de violence et de radicalisation a créé un environnement où la modération et la diplomatie sont de plus en plus difficiles à promouvoir.

Réévaluation de la Stratégie

Pour éviter une destruction supplémentaire et un isolement international accru, il est impératif que les Palestiniens, les Arabes, et les Chiites réévaluent leur stratégie de confrontation avec Israël. Une approche fondée sur la reconnaissance mutuelle, la diplomatie et la coopération internationale pourrait ouvrir la voie à une paix durable et à un développement économique et social bénéfique pour toutes les parties. Le soutien international pour une solution à deux États, basé sur des négociations de bonne foi et des compromis mutuels, reste la voie la plus viable pour mettre fin à des décennies de souffrance et de conflit.

En conclusion, la violence contre Israël et le refus de reconnaissance de l’État d’Israël depuis 1948 n’ont apporté que destruction et souffrance aux Palestiniens, aux Arabes, aux Chiites et à l’Islam en général. Le recours à la violence a permis à Israël de s’étendre et de renforcer sa position, tout en affaiblissant la cause palestinienne et en isolant les communautés chiites. Pour éviter une destruction supplémentaire et un suicide collectif des forces palestiniennes et islamiques, il est crucial d’adopter une nouvelle stratégie basée sur la reconnaissance, la diplomatie et la coopération. Seule une approche pacifique et pragmatique peut offrir un avenir meilleur pour les générations à venir.

Le Rôle de la Communauté Internationale

La communauté internationale joue un rôle crucial dans la dynamique du conflit israélo-palestinien. L’ONU, les États-Unis, l’Union européenne, et d’autres acteurs internationaux ont souvent tenté de faciliter les négociations de paix et de promouvoir des solutions à long terme. Cependant, la violence et le refus de reconnaître Israël ont compliqué ces efforts.

Les accords de Camp David de 1978, par exemple, ont abouti à un traité de paix entre Israël et l’Égypte, montrant que la reconnaissance mutuelle et les négociations peuvent mener à des résultats positifs. En revanche, les échecs des pourparlers de paix israélo-palestiniens, souvent dus à la violence continue, montrent que sans un changement de stratégie, la paix reste hors de portée. La communauté internationale peut jouer un rôle en renforçant les initiatives de paix et en conditionnant l’aide au respect des accords et à la fin des hostilités.

Exemples d’Initiatives Réussies et d’Échecs

Réussites

    Le traité de paix Israël-Égypte (1979) : Après les accords de Camp David, l’Égypte est devenue le premier pays arabe à reconnaître officiellement Israël. En échange, Israël a restitué le Sinaï à l’Égypte. Ce traité a démontré que la diplomatie et la reconnaissance mutuelle peuvent aboutir à des accords bénéfiques pour les deux parties.

    Les Accords d’Oslo (1993) : Ces accords ont marqué un tournant dans les relations israélo-palestiniennes, avec la reconnaissance mutuelle de l’OLP et d’Israël et la mise en place d’une Autorité palestinienne autonome. Bien que la mise en œuvre ait été entravée par la violence, ces accords montrent que des avancées sont possibles.

Échecs

    La Seconde Intifada (2000-2005) : L’échec du sommet de Camp David II a conduit à une nouvelle vague de violence. La Seconde Intifada a entraîné des milliers de morts et des destructions massives, sans aucun gain territorial ou politique pour les Palestiniens. Cette période a montré que la violence ne mène qu’à davantage de souffrances.

    Le Conflit de Gaza (2008-2009, 2014, 2024) : Les conflits armés entre Israël et le Hamas à Gaza ont causé des destructions importantes et des pertes humaines considérables. Le blocus de Gaza, imposé par Israël et l’Égypte, a aggravé la crise humanitaire. Les actions violentes du Hamas ont non seulement échoué à affaiblir Israël, mais ont aussi plongé Gaza dans la misère voire la destruction totale de la ville et de son peuple.

Les Perspectives d’Avenir

Pour sortir de ce cycle de violence et de destruction, il est essentiel de repenser la stratégie de confrontation avec Israël. Voici quelques pistes possibles :

1. Reconnaissance Mutuelle et Négociations de Paix

La reconnaissance d’Israël par les États arabes et les factions palestiniennes ouvrirait la voie à des négociations de paix sérieuses. Des pourparlers basés sur le respect mutuel et des concessions réciproques sont indispensables pour parvenir à une solution durable.

2. Renforcement de la Société Civile

Encourager le développement de la société civile et des initiatives de paix locales peut créer un environnement plus propice à la réconciliation. Des programmes d’éducation, des échanges culturels et des projets de coopération économique peuvent favoriser une meilleure compréhension et réduire les tensions.

3. Soutien International et Conditionnalité de l’Aide

La communauté internationale doit continuer à soutenir les efforts de paix tout en conditionnant son aide à des mesures concrètes de désescalade et de reconnaissance. Les sanctions contre les violations des droits de l’homme et les incitations pour les actions pacifiques peuvent jouer un rôle crucial.

4. Réformes Politiques et Économiques

Les réformes politiques et économiques au sein des territoires palestiniens et des pays arabes peuvent contribuer à stabiliser la région. Une gouvernance plus transparente et des économies plus diversifiées réduiraient la dépendance à l’égard de l’aide extérieure et offriraient de meilleures perspectives d’avenir.

Conclusion : Un Appel à la Raison

La persistance de la violence contre Israël est une stratégie autodestructrice qui n’a apporté que désolation et souffrance. En reconnaissant Israël et en s’engageant dans des négociations de paix sérieuses, les Palestiniens et les pays arabes ainsi que l’Iran peuvent ouvrir la voie à un avenir plus prometteur. Abandonner le cycle de la violence au profit de la diplomatie et de la coopération est essentiel pour éviter un suicide collectif des forces palestiniennes et islamiques et pour bâtir une région plus stable et prospère.

Bernard Raymond Jabre

Bernard Raymond Jabre
Bernard Raymond Jabre, Etudes scolaires à Jamhour puis à l’Ecole Gerson à Paris, continua ses études d’économie et de gestion licence et maitrise à Paris -Dauphine où il se spécialise dans le Master « Marchés Financiers Internationaux et Gestion des Risques » de l’Université de Paris - Dauphine 1989. Par la suite , Il se spécialise dans la gestion des risques des dérivés des marchés actions notamment dans les obligations convertibles en actions et le marché des options chez Morgan Stanley Londres 1988 , et à la société de Bourse Fauchier- Magnan - Paris 1989 à 1991, puis il revint au Liban en 1992 pour aider à reconstruire l’affaire familiale la Brasserie Almaza qu’il dirigea 11 ans , puis il fonda en 2003 une société de gestion Aleph Asset Management dont il est actionnaire à 100% analyste et gérant de portefeuille , de trésorerie et de risques financiers internationaux jusqu’à nos jours.

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