L’association des banques du Liban a réagi aux procédures judiciaires dont font l’objet ses plusieurs de ses membres dont son président lui-même Salim Sfeir, estimant être en confrontation avec les déposants et victime des politiques financières publiques.

Elle annonce par conséquent la convocation d’une assemblée générale.

Pour rappel, plusieurs des établissements bancaires et de leurs dirigeants dont Salim Sfeir, président de l’ABL lui-même, font l’objet d’un gel de leurs biens dans le cadre d’une enquête portant sur un possible détournement de fond de plusieurs milliards de dollars de la Banque du Liban.

Elles font également l’objet de procédures judiciaires à l’étranger pour détournement de fond et blanchiment d’argent dans une affaire où serait également impliqué le gouverneur de la Banque du Liban, organisme de tutelle. Il s’agit de l’affaire Forry & Associates pour laquelle les enquêteurs suisses, français, allemands et luxembourgeois ont demandé des compléments d’information à la justice libanaise. Cependant, les banques locales refusent de transmettre les informations demandées.

Enfin, ce mercredi, la Fransabank a vu ses biens être mis sous séquestre dans le cadre d’une plainte déposée suite au gel des avoirs d’un déposant.

Le communiqué de l’Association des Banques du Liban

Jusqu’à présent, les banques ont pu garder le silence sur les mesures illégales, les pratiques arbitraires, les pressions irréalistes et les campagnes de diffamation en cours menées par de nombreux organismes officiels et non officiels, afin de garantir les droits des déposants et d’épargner au secteur bancaire des dommages supplémentaires après tous ses événements et défis. Ces pratiques ont récemment été marquées par des procédures judiciaires plus illégales et arbitraires avec le défaut de la puissance.

Les banques ne peuvent pas rester malgré elles en confrontation avec les déposants pour des raisons qui ne leur appartiennent pas et ne portent pas leur responsabilité, ni accepter désormais de supporter les résultats des politiques financières antérieures et des mesures injustes émises par les autorités compétentes qui en ont fait un bélier incendiaire envers les déposants, ni d’être victimes de positions populistes émises à la suite

L’adoption continue de mesures arbitraires et illégales contre les banques renverse le secteur bancaire et nuit gravement aux intérêts des déposants, en particulier à la lumière des répercussions négatives de leurs relations avec les banques correspondantes étrangères, et constitue le coup dur pour le reste de l’économie libanaise.

Sur la base de ce qui précède, l’Association des banques du Liban annonce son intention de convoquer l’Assemblée générale dès que possible et de maintenir ses réunions ouvertes afin de suivre le rythme de l’évolution de la situation et de répondre aux personnes concernées tout en conservant son droit de prendre toutes les mesures qu’elle juge appropriées pour sauvegarder dans l’intérêt des citoyens et de l’intérêt national suprême.

Direction des médias et des relations publiques

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