the flag of saudi arabia dancing with the wind
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Le quotidien araphone Al Akhbar indique, dans son éditoral, que l’ambassadrice américaine au Liban Dorothy Shea aurait indiqué que son pays n’est pas à l’origine des retards pris dans la fourniture de gaz égyptien en vue d’alimenter en électricité le Liban. Elle se serait même montrée embarassée, selon le quotidien, par l’échec de la mise en oeuvre de l’accord conclu alors que le Hezbollah avait annoncé l’envoi de tankers de fioul à destination du Liban, l’année dernière.

Selon le journal, des sources “biens informées” accuseraient l’Arabie Saoudite d’être à l’origine de l’échec de la mise en oeuvre du programme visant à permettre au Liban de disposer de gaz égyptien et ainsi produire jusqu’à 6 heures d’électricité supplémentaires. Riyad aurait ainsi fait pression sur le Caire en vue de retarder la fourniture de gaz, ce que nient pour l’heure les autorités égyptiennes.

Cependant, Washington exercera les pressions nécessaire sur la Banque mondiale pour accélérer l’approbation du prêt destiné à financer le prix du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne, à condition que les États-Unis s’engagent à émettre le Trésor les exemptions requises de l’Égypte, de la Jordanie et du Liban des répercussions du CEASAR Act.

Côté égyptien, les autorités locales souhaiteraient limiter la fourniture de gaz à 650 millions de mètres cubes au lieu de 750 millions à condition également que la Syrie injecte une quantité nécessaire à la mise sous pression du gazoduc de son côté.

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