Le Liban célèbre, ce vendredi, le 76ème anniversaire de son accession à l’indépendance, sous le double signe de la crise politique, avec l’absence d’un gouvernement fonctionnel, de la crise sociale, avec les nombreuses manifestations notamment marquées par l’attaque du symbole de la Révolution à 6h du matin, le fameux poing qui a été incendié, et économique, avec une croissance en berne, un important taux de chômage auxquels se rajoutent désormais, de manière quasi-officielle, la pénurie de dollars nécessaires aux importations des marchandises essentielle ou encore un risque de plus en plus important de défaut de paiement.

C’est une cérémonie officielle un peu triste en la présence des 3 dirigeants, le Président de la République, le Général Michel Aoun, le Président de la Chambre, Nabih Berri et le Premier Ministre sortant, Saad Hariri, et des ministres sortants de l’Intérieur, Raya al Hassan et de la Défense, Elias Bou Saab, qui s’est déroulée ce vendredi au Ministère de la Défense à Yarzé, au lieu du cadre habituel du Centre-Ville de Beyrouth qui reste toujours occupé par de nombreux manifestants, au 37ème jour du début du mouvement qui conteste une classe politique considérée comme corrompue et qui en exige le départ.

Cette crise s’est également confirmée par l’absence remarquée des blindés ou encore des moyens aériens normalement présents lors de la cérémonie officielle.

Cependant, chose également remarquée, la présence d’un bataillon de la FINUL, force de l’ONU déployée au Sud Liban, qui a participé à la cérémonie.

À son arrivée, le chef de l’état a déposé une gerbe en l’honneur des soldats tombés sur le champ de bataille avant de passer en revue, les troupes présentes.

A également été diffusé, un film, rappelant les différents moments de l’Histoire du Liban depuis l’Indépendance.

Par ailleurs, le déjeuner officiel qui a lieu chaque année au Palais Présidentiel de Baabda a également été annulé.

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