David Schenker

Sur les ondes de la LBCI ce jeudi soir, le sous-secrétaire d’état américain en charge du Proche Orient, David Schenker, a indiqué que les Etats-Unis ont oeuvré avec le gouverneur de la Banque du Liban pour aider le secteur financier à coopérer avec les institutions financières internationales.

David Schenker a cependant regretté que la Banque du Liban ne soit pas totalement indépendante et qu’elle a dû faire face à la politique économique imposée par des hommes politiques locaux durant des années. Il estime que le gouverneur a tenté de garder le système financier en vie tout en faisant face à de nombreux défis durant des années. Le responsable américain a aussi estimé que la crise actuelle se serait pas advenue si des réformes avaient été mises en oeuvre.

Il estime nécessaire la mise en place de réformes tant dans le secteur public que financier pour aider à débloquer l’aide internationale vitale pour la survie du Liban.

Le département d’état au trésor américain a bien oeuvré et continuera à le faire avec la BDL quelle que soit la personne à la tête de la banque centrale, “une personne comme Riad Salamé, ou qui prenne en charge la Banque du Liban possédant la crédibilité et la confiance de la communauté internationale”, estime-t-il.

David Schenker estime par ailleurs que les sanctions américaines contre le Hezbollah ont protégé le secteur financier libanais en se débarrassant “des finances illégales et terroristes” du mouvement chiite. Il accuse l’organisation libanaise d’avoir exploité le secteur bancaire et terni le nom du Liban.

Les sanctions américaines seront critiques pour aider le Liban à faire face à la crise économique, puisque cela influera sur la capacité des autorités libanaises à coopérer avec les institutions financières internationales, estime-t-il en écartant les accusations selon lesquelles ces sanctions seraient à l’origine de l’effondrement du secteur financier local.

Un commentaire?