Le ministre de la santé Firas Abiad a indiqué avoir porté l’affaire des frais détournés des tests PCR menés à l’arrivée des passagers à l’Aéroport international de Beyrouth, devant le procureur de la République près la Cour des comptes, le juge Fawzi Khamis. Ce dernier aurait ouvert une enquête à ce sujet.

Alors qu’une partie des frais de 50 dollars par passagers devait être reversée en dollars frais à l’Université Libanaise, les 2 sociétés en charge des procédures des Tests PCR aux arrivées n’auraient effectué ces versements en utilisant un taux de parité de 3 900 LL/USD, impliquant une décôte de plus de 70% des sommes reversées à l’institution universitaire.

Selon les informations disponibles de ce scandale, révélé par Riad Tawk, ces sommes n’auraient pas été versées depuis juin 2021 jusqu’à ce jour en dépit de la signature d’un mémorandum d’entente entre la direction générale de l’aviation civile, le ministère de la santé et l’université libanaise.

Le ministre indique qu’il s’agit désormais de déterminer le devenir des sommes qui n’ont pas été reversées, sommes versées via les compagnies aériennes aux 2 sociétés en charge des tests. Certaines sources accusent l’ancien président de l’Université libanaise Fouad Ayoub, considéré comme étant un proche du président de la chambre des députés, Nabih Berri, d’être impliqué dans de possibles détournements de ces fonds en n’ayant pas inclus les recettes de ces tests dans le budget de l’institution universitaire, facilitant ainsi le détournement de ces sommes.

Firas Abiad a également rappelé que les frais PCR à l’arrivée de l’aéroport sont depuis passés de 50 USD à 30 USD et restent nécessaires face à l’épidémie, près de 300 cas de personnes contaminées par le coronavirus COVID19 y étant quotidiennement diagnostiqués.

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