Le Premier Ministre Saad Hariri. Crédit Photo Dalati & Nohra

Le gouvernement Hassan Diab a été décrit comme un corps attendant à ce que quelqu’un le remplace par l’ancien premier ministre Saad Hariri, dont les propos ont été publiés dans les colonnes du quotidien Al Joumhouria.

Saad Hariri a accusé le Courant Patriotique Libre et son dirigeant d’être à l’origine du blocage des réformes présentées lors de la conférence CEDRE d’avril 2018 ainsi que des mesures pourtant acceptées par l Président de la République, le Général Michel Aoun.

Par ailleurs, l’ancien locataire du Grand Sérail a abordé la question des relations avec le Hezbollah, avec qui il serait en contact et qui serait conscient de la sévérité et des risques de la crise actuelle.

Saad Hariri a également rejeté la possibilité d’une guerre régionale à l’heure actuelle, estimant que plus les gens parlent de guerre, cela signifie qu’il n’y aura pas de guerre. Il s’attend cependant à un règlement régional après les élections présidentielles américaines.