Le groupe international de soutien pour le Liban a exhorté une nouvelle fois à l’élection d’un nouveau président de la république “sans plus tarder”.

“À l’entrée de la vacance présidentielle entre dans son cinquième mois, au milieu d’un manque de réformes, d’un ancrage des positions et d’un approfondissement de la polarisation, le Groupe international de soutien pour le Liban est gravement préoccupé par les ramifications d’un vide présidentiel prolongé”, a déclaré l’ISG par un communiqué appelant le parlement à assumer ses responsabilités.

“Le statu quo est insoutenable. Il paralyse l’État à tous les niveaux, sapant profondément sa capacité à relever les défis socio-économiques, financiers, sécuritaires et humanitaires urgents et érode la confiance des gens dans les institutions de l’État à mesure que les difficultés augmentent”, allusion à la crise économique que traverse actuellement le pays des cèdres, notant qu’un accord final avec le FMI n’a toujours pas été conclu, 11 mois après la signature d’un accord préliminaire avec l’institution internationale.

Les membres du groupe de soutien ont également noté que les préparatifs pour les élections municipales, reportées pour un an, sont en cours. “Le renouvellement du mandat des organes municipaux, qui sont en première ligne au service des citoyens libanais, est important pour assurer le fonctionnement des institutions de l’État et renforcer la confiance dans la gouvernance locale”, indique le communiqué.

Ils ont également dénoncé l’attaque contre contre un convoi de la FINUL en décembre 2022, un acte terroriste ayant couté la vie à un des membres des forces internationales.

Par ailleurs, abordant la question des procédures judiciaires, ils ont les ont décrit comme “un élément nécessaire pour restaurer la crédibilité des institutions de l’État libanais, pour mettre en œuvre l’État de droit et attribuer une responsabilité appropriée, et pour mettre fin à l’impunité. “À cet égard, l’ISG note avec préoccupation l’absence de progrès dans la procédure judiciaire sur l’explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020”, critique des obstructions diverses et des ingérences politiques sur ce dossier.

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