Selon un classement publié par l’Université Cornell, l’Insead et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, le Liban aurait perdu 9 places dans le classement mondial des pays les plus innovants.

Ce rapport prend en compte différents facteurs dont: le nombre de brevets déposés, de publications scientifiques, de création d’applications pour mobiles, de parcs scientifiques et technologiques, les dépenses en matière d’éducation, de recherche, la qualité des infrastructures, de l’environnement politique et économique. Des facteurs qui évidemment désavantagent le Liban par ses nombreuses crises par lesquelles il passe, crise économique, crises politiques ou environnementales.

Le Liban perdrait ainsi 2,4 points et neuf places, et figure désormais au 90ème rang mondial. En cause, les mauvaises performances en matière d’innovation, de la mauvaise qualité de ses infrastructures et de l’environnement des affaires, estiment les auteurs de ce rapport.  

Selon les auteurs du rapport, d’autres facteurs expliquent également ce recul: le refus des banques à financer des startups à des taux d’intérêt raisonnables, en dépit du lancement par la Banque du Liban (BDL) d’un programme de prêts à taux bonifiés à leurs destination, la fameuse circulaire 331 en date de 2013, pour un montant de 400 millions de dollars, le manque d’infrastructures modernes notamment dans le domaine des télécommunications, comme les retards pris dans la mise en place de la fibre optique au niveau national depuis 2017, en dépit de la promesse que son déploiement se termine dans les 3 années qui ont suivi, les importants coûts pour développer les nouvelles technologies pourtant très profitables sans aucune subvention publique.

Un commentaire?