Le secrétaire général des Nations Unis Antonio Guterres a prolongé le mandat du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), jusqu’au 31 décembre 2023. Le mandat actuel de cette institution devait s’achever en février prochain.

Pour rappel, cette instance est responsables des enquêtes et de juger les personnes suspectées d’être impliquées dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri le 14 février 2005.

Il s’agira pour le tribunal d’archiver les dossiers, répondre aux demandes d’information ou encore à soutenir les victimes et les témoins.

Si la moitié des coûts de fonctionnement du tribunal est assuré par la communauté internationale, l’autre moitié est assurée par le Liban. Cependant, criblé par la crise financière qu’il traverse actuellement, le pays des cèdres a été dans l’impossibilité à en assurer son quotepart. Pour rappel, le TSL aurait coûté plus d’un milliard de dollar depuis sa constitution.

Côté procédures, les juges du procès concernant l’assassinat de l’ancien premier ministre ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que les dirigeants du Hezbollah et la Syrie étaient impliqués dans l’attaque, tout en notant que l’acte terroriste s’était produit alors que Raficic Hariri et ses alliés politiques discutaient d’un appel solennel au retrait des troupes syriennes du Liban.

Ils ont cependant condamné trois membres du Hezbollah à la prison à vie par contumace Salim Ayyah, Hassan Habib Merhi et Hussein Hassan Oneiss pour leurs rôles présumés dans l’assassinat.

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