Le logo du quotidien Al Akhbar
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L’élection du président du parlement pourrait s’avérer intéressante, indique le quotidien Al Akhbar, qui note que l’Arabie saoudite pousse certains hommes politiques à la confrontation avec le Hezbollah allié au mouvement Amal.

Ainsi, certains partis politiques pourraient boycotter les sessions visant à désigner un nouveau président du parlement, amenant à son élection avec moins de la moitié des députés.

Nabih Berri pourrait ainsi compter sur les voix des députés de son mouvement, du Hezbollah et de ses alliés mais également du Parti socialiste Progressiste en dépit de son appartenance à une coalition anti-Hezbollah. Des interrogations demeurent quant à la position du Courant Patriotique Libre

Un accord pourrait être ainsi conclu entre Nabih Berri et le CPL afin que celui-ci obtienne en contrepartie le poste de vice-président du parlement, cela en dépit des différentes altercations entre celui-ci et Gébran Bassil ces dernières années.

Par ailleurs, des pressions européennes et américaines seraient exercées afin de trouver un successeur au premier ministre Najib Mikati. Les américains s’attendent désormais, comme le note l’ancien sous-secrétaire d’État américain David Hale à une nouvelle paralysie des différents organes exécutifs libanais. Il a ainsi estimé que les Etats-Unis devraient adopter une démarche modérée pour éviter à en arriver à cette situation afin de favoriser la conclusion d’une entente politique.

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