Le logo du quotidien Al Akhbar
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Le quotidien Al Akhbar, citant des sources militaires accuse le responsable de la sécurité des Forces Libanaises, Simon Moussalem d’avoir été présent à la veille des incidents de Tayyouneh afin de mettre en place les éléments armés. Pour leur part, un communiqué des FL dénonce ces informations, indiquant qu’ils porteront plainte contre ce qu’ils considèrent être une diffamation à leur égard.

Selon le quotidien, il s’agissait pour lui de mettre en place “des préparatifs sécuritaires et militaires qui ont commencé la nuit précédant le massacre”, notant que des membres des FL ont été amenés directement depuis Maarab. Simon Moussalem serait resté sur place dès la veille jusqu’au lendemain.

Al Akhbar indique que ces accusations ont été étayés par les aveux de personnes impliquées dans ces incidents et des preuves techniques;

“Un certain nombre de détenus ont également admis qu’ils avaient été amenés spécifiquement de Maarab, la nuit précédente, notant que des dizaines de forces avaient été déployées dans un certain nombre de rues internes de la zone portant des mitraillettes cachées dans des sacs noirs” qui auraient été mis au niveau de cachettes situées à Ashrafieh et Ein Remmeneh, accuse le journal. Ces accusations auraient été aussi confirmées par des données liées aux réseaux télécoms et aux caméras de surveillance.

Selon Al Akbhar, 3 types de personnes parmi les 68 personnes impliquées seraient actuellement inculpées pour meurtre. 18 personnes seraient actuellement détenues.

Parmi les 68 personnes inculpées, 20 personnes seraient domiciliées à Chiyah dont 3 personnes détenues. Cette catégorie aurait agi de ses propres initiatives. Autre catégorie, un militaire serait également accusé d’avoir tiré sur des manifestants non armés.

Enfin, la 3ème catégorie consisterait en un certain nombre des personnes restantes qui seraient liées aux Forces Libanaises et au responsable sécuritaire du mouvement Simon Moussalem, directement mis en cause. Ils sont accusés de meurtre, de tentative de meurtre, d’incitation aux conflits sectaires et de formation d’une bande armée

Le quotidien indique que sur base de cette enquête, les services de renseignement de l’Armée Libanaise auraient convoqué le dirigeant des FL pour entendre son témoignage en dépit de la protection qui lui a été faite du patriarche maronite Béchara Boutros Rahi.

Le dossier des incidents a été depuis transféré par le juge d’instruction militaire Fadi Akiki au juge Fadi Sawwan.

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