La croissance libanaise a été soutenue en 2010 par les banques, a indiqué le dernier rapport économique de la Banque Audi, compensant ainsi la baisse des flux financiers à destination du Liban, qui sont passés de 29 milliards de dollars en 2009 à USD 13.7 en 2010, contre une moyenne annuelle sur les 5 dernières années de USD 10.2 milliards.
Cette augmentation est largement attribuée à la crise financière internationale, les établissements libanais étant considérés « moins risqués » que leurs homologues étrangers. Ainsi, les dépôts appartenant à des résidants libanais représentent 81% des sommes déposées alors que les dépôts de non résidents au Liban atteignent désormais 19% des sommes déposées, en hausse de 28% entre 2009 et 2010.
Les dépôts bancaires ont augmentés de 11.9% en 2010 pour atteindre USD 107 milliards distribués au sein des différents établissements bancaires.
Le taux de dollarisation des dépôts en devises étrangères atteint désormais 63,2% fin 2010 contre 64.5% en 2009.
Les prêts accordés par les banques libanaises sont en hausse de 23,1% en 2010, atteignant 34,9 milliards de dollars en décembre contre 28,4 milliards pour la période homologue en 2009.
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