Parallèlement hier à la conclusion d’un accord préliminaire entre le Liban et le FMI, l’Arabie Saoudite a annoncé le retour de son ambassadeur au Liban, “en réponse aux appels et aux appels des forces politiques nationales modérées au Liban, et en confirmation de ce que le Premier ministre Najib Mikati a dit de l’engagement du gouvernement libanais à prendre les mesures nécessaires et nécessaires pour renforcer la coopération avec le Royaume et les pays du Conseil de coopération du Golfe et pour arrêter toutes les activités politiques, militaires et de sécurité affectant le Royaume et les pays du Conseil de coopération du Golfe”.

Walid Al Bukhari avait quitté le Liban le 29 octobre 2021, après plusieurs mois de crise diplomatique entre les 2 pays entre accusations des autorités saoudiennes visant les autorités libanaises concernant l’absence de mesures visant à lutter contre les trafics de drogue ou encore le fait que Beyrouth était accusé d’être tombé aux mains du Hezbollah, suivis par les états membres du conseil de coopération du Golfe.

En effet, les relations entre le Liban et les pays du golfe s’étaient sont fortement dégradées, ces derniers accusant le Hezbollah de s’impliquer aux côtés des rebelles houthis et de l’Iran dans le conflit au Yémen. Ces rebelles ont réussi à plusieurs reprises à tirer même sur le territoire saoudien. Les forces des pays membres de la coalition menée par l’Arabie saoudite, avec le prince héritier Mohammed Ben Salmane qui en fait une affaire personnelle, sont en effet désormais enlisés dans le conflit au Yémen. Suite à cet enlisement, les forces alliées au Yémen comme le Hezbollah sont désormais rendues coupables, aux yeux des dirigeants saoudiens de ce fiasco militaire.

Ce retour intervient à un peu plus d’un mois des élections législatives alors que de source médiatique, on accuse les autorités saoudiennes de vouloir constituer un front contre le Hezbollah après avoir obligé l’ancien premier ministre Saad Hariri à se retirer de la vie politique, le jugeant trop modéré à l’encontre du mouvement chiite.

Parallèlement à cette annonce, le premier ministre Najib Mikati a été informé du retour prochain, avant la fin de la semaine, de l’ambassadeur du Koweit au Liban.

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