pile of american paper money on black surface
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Confrontées à la campagne judiciaire actuelle suite à l’instauration d’un contrôle informel des capitaux en novembre 2019 et suite au dépot de plaintes à leurs encontres, plaintes désormais acceptées par la justice, les banques libanaises tentent de limiter les dégats aux seules succursales et non à l’ensemble des groupes ou actifs.

Ils accusent également les plaignants quis ont également des déposants, de menacer les autres déposants et de risquer à ce que l’économie locale et le pays puisse être isolé du système économique et financier mondial. Face au questionnement des banques correspondantes des établissements libanais, les banques locales accusent la justice d’agir sous des pretextes politiques en dépit des procédures également lancées par les justices suisses, françaises, belges et allemandes. D’autres procédures à leur encontre les visent également en Grande Bretagne ou encore aux Etats-Unis avec le risque de voir les banques libanaises être sanctionnées à l’étranger en cas de non-execution des verdicts.

Cette fronde judiciaire pourrait amener à une convocation de assemblée générale de l’Association des Banques du Liban qui pourrait à son tour décider de réduire les jours de travail des établissements, sous couvert d’une demande à ce que soit adoptés rapidement les textes relatifs à l’instauration d’un contrôle formel des capitaux avec effet rétroactif. Par ailleurs, certaines sources font état d’une communication intense entre actionnaires de banques et hommes politiques pour venir en soutien au gouverneur de la Banque du Liban. Ils souhaitent ainsi éviter l’impact des procédures judiciaires tant localement qu’au niveau international mais aussi les conséquences induites par les pertes du secteur financier qui continuent à se creuser et les faire porter au détriment des déposants.

Si les banques tentent ainsi de se mobiliser contre la justice locale, cependant, ces mesures font face à une opposition de la population, déjà excédée par la situation depuis novembre 2019 et n’ayant pas accès à leurs fonds, alors que les informations font état du projet à faire porter l’essentielle des pertes du secteur bancaire aux déposants.

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