La majorité des bureaux de vote ont clôturé cette journée électorale à 19 heures, à l’exception des bureaux pour lesquels les électeurs sont déjà présents. Ils pourront ainsi accorder leurs voix aux listes et candidats qu’ils auront choisi, cela conformément aux dispositions actuelles.

Désormais, les urnes devront être transférées dans les différents sérails des circonscriptions pour être ouvertes et les bulletins décomptés. Certains résultats seront rendus publics dès ce soir et dans dans d’autres circonscriptions demain.

Le scrutin a été marqué par un taux de participation de 32.04% à 14 heures. La participation au niveau de la 2ème circonscription de Beyrouth a été importante, de l’ordre de 40%, à 18H30. Pour rappel, cette circonscription est considérée comme comme une circonscription pouvant jouer le rôle d’un pivot avec une communauté sunnite marquée par le retrait du courant du futur et de l’ancien premier ministre Saad Hariri.

Au sein de la 1ère circonscription, la participation a été plus faible mais à hauteur du taux national, de l’ordre de 31%, cela en dépit d’être l’une des principales victimes de l’explosion du port de Beyrouth.

 Selon les informations actuelles, les électeurs se sont fortement mobilisés dans la circonscription Baalbeck Hermel mais également à Nabatiyeh avec un taux de 55%.

Il a cependant été plus faible au Nord du Liban et à Tripoli où seulement 22% des électeurs se sont mobilisés.

Dans le Kesrouan, le taux de participation a atteint 65%, du jamais vu, 43.7% à Koura et 46.7% à Zghorta

S’exprimant dans les colonnes du quotidien An Nahar, le premier ministre désormais prochainement démissionnaire, Najib Mikati, a fait état essions pour prolonger l’ouverture des bureaux de vote jusqu’à 21 heures du soir, une prolongation contraire à la loi qui stipule un délai de 19 heures.

Il a également estimé que la “participation électorale jusqu’à présent n’est généralement pas élevée”, reconnaissant qu’il sera désormais premier ministre démissionnaire à partir du 21 mai.

“Je n’accepterai aucune condition qui m’est imposée pour rester au bureau du Premier ministre. Au contraire, c’est moi qui impose les conditions”, appelant aussi à mettre procéder aux nominations parlementaires dès que possible pour nommer son successeur.

Najib Mikati a également réitéré son soutien aux banques libanaises et “non aux banquiers”, reconnaissant par ailleurs des incidents électoraux. “Il n’y a pas d’élections sans impuretés, et pour ceux qui se présentent pour contester, il y a le Conseil constitutionnel”, poursuit-il, après que le président de la république ait dénoncé à plusieurs reprises l’achat de voix ou encore les infractions au silence électoral par certains médias ou hommes politiques.

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