La Banque du Liban a indiqué avoir prolongé les délais d’application des circulaires 151 et 158 jusqu’au 31 décembre 2021, après que ceux-ci aient expiré il y a quelques jours, permettant donc aux déposants libanais de poursuivre le retrait des fonds libellés en devises étrangères en livre libanaise. Il s’agirait, selon le communiqué de permettre au gouvernement de mettre en place un plan de sauvetage, la Banque du Liban accusant par ailleurs l’ancien gouvernement d’être à l’origine de la crise en raison de l’annonce d’un état de défaut de paiement en avril 2020, semblant exonérer les banques libanaises et l’imposition d’un contrôle informel des capitaux par elles dès novembre 2019.

Le texte soulignait précédemment la situation délicate par laquelle passe actuellement le pays des cèdres.

L’ajustement des taux de parités pourrait toutefois entrainer une augmentation brutale de la masse monétaire et donc une dégradation accrue de la parité entre le dollar et la livre libanaise, souligne le communiqué, une réponse indirecte à la commission parlementaire des finances et du budget qui souhaitait, lors de sa dernière session, connaitre le taux réel de la livre libanaise face au dollar. Les parlementaires, par conséquent, demandé à la Banque du Liban des précisions à ce sujet, celle-ci souhaitant attendre la fin de l’année de son côté.

Le même communiqué indique que le taux de parité utilisé pour l’application des 2 circulaires devrait être identique, sans donner plus de précisions, estimant toutefois que cela “permettra une augmentation du pouvoir d’achat de la population”. Aussi, les déposants pourraient retirés de plusieurs établissements bancaires et non plus d’un seul en bénéficiant des taux des parités des circulaires 151 et 158.

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