An Air France plane at CDG. Photo credit: François el Bacha for Libnanews.com. All rights reserved.
An Air France plane at CDG. Photo credit: François el Bacha for Libnanews.com. All rights reserved.

De nombreuses entreprises étrangères implantées au Liban sont de plus en plus nombreuses à devoir mettre en place une mise à jour des taux de change.

Il s’agit notamment du cas de transporteurs de colis internationaux comme DHL qui a annoncé, le 8 octobre dernier, devoir appliquer un taux de change de 7 500 LL/USD prenant en compte les coûts liés aux assurances, au transport ou encore au surcout des coûts des carburants pour l’acheminement des marchandises et donc excluant pour l’heure les coûts officiels tells que ceux liés aux frais douaniers, TVA et autres, ou encore des compagnies aériennes étrangères comme Air France, qui a dû mettre en place une tarification prenant en compte un taux de parité de 5 900 LL/USD.

Ces taux demeurent cependant inférieurs au taux du marché noir qui est aux environs des 8 000 LL/USD à l’heure où sont écrites ces lignes.

Ces entreprises prennent donc désormais en compte, la dégradation de la parité entre taux de change officiel et taux marchés parallèles, démontrant en quelque sorte qu’il ne sera plus possible à la Banque du Liban de revenir aux pratiques antérieures, contrairement aux propos que tenait , il y a quelques mois, son gouverneur, Riad Salamé, qui avait indiqué avoir une idée à ce sujet.

Servant à financer l’achat de matière premières, ces dernières sont devenues indisponibles pour tenter de défendre la parité de la livre libanaise sur les marchés locaux. Si cela était le cas, la BDL aurait pu inonder le marché de devises étrangères, ce qui est loin d’être actuellement le cas.

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