Rejeter la responsabilité sur l’autre partie est une ancienne ruse que les Etats-Unis ont souvent empruntée pour imposer la répression à leur adversaire. Dernièrement, ces méthodes aberrantes sont fréquemment adoptées. 

Avant l’ouverture du 11e cycle de consultations économiques et commerciales de haut niveau, les Etats-Unis ont répandu des calomnies sur «le retrait de la position chinoise» dans les négociations et s’en sont servis comme excuse pour élever les tarifs douaniers sur les marchandises chinoises exportées vers les Etats-Unis d’un montant de 200 milliards de dollars américains, échelonnés de 10% à 25%. Le 19 mai 2018, la Chine et les Etats-Unis sont parvenus à ne pas mener une guerre commerciale, inopinément dix jours plus tard, la Maison blanche a annoncé l’application des taxes douanières de 25% sur les marchandises chinoises exportées vers les Etats-Unis d’un montant de 50 milliards de dollars américains. En outre, en décembre dernier, les deux pays ont remporté des progrès dans les négociations, cependant les Etats-Unis ont menacé de relever le bâton tarifaire lors des consultations ultérieures, par conséquent les négociations en ont subi de cruels revers.

A l’heure actuelle, afin de freiner le développement de la Chine et maintenir leur hégémonie qui tend à chuter, certains politiciens américains salissent la notoriété de la Chine : de «l’agression économique» à «l’envie d’être la suprématie mondiale», ils concoctent ainsi à travers ces accusations sans fondements «de nouvelles théories de la menace chinoise». La raison pour laquelle les Etats-Unis renversent les responsabilités n’est rien d’autre qu’une «dissimulation» dans laquelle ils tentent de cacher à l’opinion internationale qu’ils sont les producteurs du «déficit» mondial.

De nos jours, l’humanité a ouvert l’occasion d’un nouveau cycle de de révolution technologique et de changement industriel, parallèlement la communauté internationale est confrontée à des défis communs, tels que les «déficits» de la gouvernance, de la confiance, de la paix et du développement. En tant que la plus grande puissance mondiale, les Etats-Unis s’avèrent être le principal producteur du «déficit» mondial, au lieu de s’efforcer à réduire ces «déficits».

Explicitement, les Etats-Unis placent leurs propres intérêts au-dessus des conventions internationales et se retirent arbitrairement de plusieurs organisations internationales compromettant gravement le système multilatéral et les règles internationales. Ces actes ont aggravé le «déficit de la gouvernance» mondial. En 2017, un rapport de recherches consacré au règlement des différends de l’Organisation mondiale du Commerce révèle que deux tiers des procès de violation des règles sont suscités par les Etats-Unis.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont envoyé des forces armées en Syrie sans l’accord des Nations-Unies et expédié les troupes dans le Golfe persique afin de défier l’Iran. Les Etats-Unis continuent à produire des catastrophes humanitaires, et cela a intensifié le «déficit de la paix».

Afin de sauvegarder l’hégémonie économique et scientifique, les Etats-Unis oppriment ces dernières années leurs propres partenaires commerciaux en brandissant le bâton de droit de douane, adoptent des restrictions à l’encontre des entreprises de haute technologie dont la société chinoise Huawei, et coupent brutalement la chaîne industrielle et la chaîne de valeur du monde. Ces actes américains ont accentué le «déficit du développement» sur le plan mondial. En avril dernier, le Fond monétaire international a réduit ses prévisions de croissance économique mondiale pour l’année 2019 à 3, 3 %, et a mis en garde contre le fait que la croissance économique risquait de ralentir davantage en raison des frictions commerciales mondiales. 

Toutefois, les affaires globales devraient être gérées conjointement par tous les pays du monde, les règles internationales devraient être rédigées par eux, de même que les résultats de développement devraient être partagés par eux, et le destin du monde doit être assurépar tous les pays du monde. La politique du plus fort a été rejeté depuis fort longtemps. Les agissementsaméricains vont non seulement à l’encontre du courant de l’histoire, de la tendance mondiale ainsi que de l’opinion publique, mais aggravent aussi le « déficit » de la gouvernance mondiale, les Etats-Unis sont donc devenusle plus grand facteur d’instabilité pour le développement mondial. 

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