Une fille arborant le drapeau libanais à l'entrée de l'Oeuf, structure en béton du Centre ville de Beyrouth. Photographie circulant sur les réseaux sociaux. Crédit Photo: DR (droit réservé)
Une fille arborant le drapeau libanais à l'entrée de l'Oeuf, structure en béton du Centre ville de Beyrouth. Photographie circulant sur les réseaux sociaux. Crédit Photo: DR (droit réservé)

Un nouveau rapport de Fitch Solutions indique que le risque pour les investissements directs étrangers augmentent au Liban en dépit d’un cadre légal pourtant favorable.

En cause, les risques domestiques et la volatilité de la situation régionale. Aussi le contrôle des capitaux et les risques de voir plutôt ces derniers partir est grand, alors que le pays dépend de secteurs plutôt sensibles aux crises, comme le secteur bancaire, le tourisme ou encore l’immobilier, des secteurs déjà impactés par la crise du coronavirus COVID19.

Fitch Solutions nomme également les faiblesses de l’état, la corruption qui ravage les administrations publiques, le manque de protection concernant les droits d’auteur ou encore les différentes disputes quand à l’indépendance de l’appareil judiciaire.

Aussi le Liban ne reçoit que 49.8 points sur 100 concernant l’index lié au commerce et à l’investissement, un score qui le fait figurer à la 10ème parmi les pays de la région et à la 99 place au niveau mondial.