Finalement approuvé par le Conseil des Ministres avec beaucoup de retard, le budget 2019 a commencé par être examiné par le Parlement, conformément aux procédures requises.

Plus de précisions

Le budget 2019 devrait d’abord être examiné par la commission parlementaire du Budget et des Finances, présidée par le député Ibrahim Kanaan. Ce dernier a précisé que la première mesure prise consiste à l’extensions mesures, le fameux article 12 de la constitution, permettant aux administrations de fonctionner jusqu’à fin juin, dans l’attente de son adoption. Ces discussions devraient se faire en la présence du Ministre des Finances, Ali Hassan Khalil.

En raison de l’afflux des parlementaires, elle s’est déroulée dans l’enceinte de l’assemblée du Parlement.

Pour rappel, le gouvernement a adopté le budget la semaine dernière, après presqu’un mois de discussions. En cause, la politique d’austérité décidée. Il s’agit de limiter le déficit public à 7.5% en 2019, contre 11% en 2018.

Parmi les mesures phares, la limitation des subventions à l’Electricité du Liban (EDL) ou encore de certains avantages sociaux. Le gouvernement a également décidé de l’instauration de nouvelles taxes, sur les intérêts bancaires qui passent de 7% à 10%, de droits de douanes à l’exception des équipements médicaux ou ceux bénéficiant aux industriels libanais et d’une taxe plus polémique de 1 000 LL sur chaque narguilé consommé dans les restaurants ou les livraisons à domicile.

Plus symbolique, le budget 2019 contient des dispositions visant à limiter les dépenses allouées aux salaires des ministres, des parlementaires et de certains hauts fonctionnaires.

Cette limitation des déficits publics et les réformes prévues conditionne le versement d’une partie de l’aide financière de 11 milliards de dollars, promise par la communauté internationale lors de la conférence CEDRE d’avril 2018.

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