Le gouvernement libanais s’est réuni ce mardi, à l’ordre du jour, l’examen du budget 2020 qui devrait être adopté d’ici mi-octobre, a estimé le Ministre des Finances Ali Hassan Khalil, ainsi qu’une série de nominations qui se sont déroulées en dépit de l’objection des ministres des Forces Libanaises et de Youssef Fenianos, représentant unique des Marada.

Présidée par le Président de la République, le Général Michel Aoun au Palais de Baabda, a été noté Mazen Soueid comme président de l’Autorité de Développement des Investissements au Liban (IDAL), agence en charge de la promotion des investissements étrangers au Liban et établie en 1994. Sa mission sera d’attirer, faciliter et maintenir les investissements dans le pays. Il y remplacera Nabil Itani.
Egalement, Farhat Farhat a été nommé à la tête du Conseil Supérieur de la Privatisation qui sera peut-être amené à jouer un grand rôle dans la mise en place du programme de réformes économiques à venir dans le cadre du plan CEDRE.

Le budget 2020 en voie d’être adopté dans les délais constitutionnels, indique le Ministre des Finances

Le Ministre des Finances, au cours d’une conférence à l’occasion de la publication d’un document intitulé “le Budget Citoyen”, a indiqué que le budget 2020 sera adopté d’ici mi-octobre, soit dans les délais constitutionnels, une première depuis plus de 20 ans, un pas sérieux sur la voie de la réforme, a-t-il rajouté.
L’initiative “Le budget citoyen” consiste à permettre tout ressortissant libanais à examiner les différentes mesures budgétaires prévues.

Précédemment, aucune nouvelle taxe n’est pour le moment en projet, a indiqué le Premier Ministre Saad Hariri qui a appelé à la mise en oeuvre rapide des prochaines réformes économiques en raison de la détérioration des conditions socio-économiques. Saad Hariri a également indiqué que des décisions difficiles seront prochainement prises. Elles demeurent cependant moins coûteuses qu’un report du programme de réformes, “surtout si la crise devient hors de contrôle”, a précisé le Premier Ministre.

Aujourd’hui, nous bougeons vers la phase d’application des réformes et nous ne pouvons plus perdre du temps. (…) Comme vous le savez, les réformes ne peuvent prendre place en une seule nuit. C’est un processus continuel qui réclame du temps et des efforts. Je reste confiants que nous possédons les bonnes capacités au sein du secteur public pour faire avancer l’économie et les institutions libanaises.
Saad Hariri, le 17 septembre 2019.

Au sujet de l’aide internationale, il s’agit également de maintenir le dialogue avec les pays et les organisations donatrices.

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